jeudi 16 janvier 2014

Le système de circuits vitaux de la Terre par Alain Boudet...Part.4


En Irlande Dans les années 1980, Martin Brennan (voir son livre The Star and the Stones) a dépensé une énergie incroyable pour faire admettre sa théorie sur le rapport entre l'orientation des couloirs des tumulus (dolmens recouverts de terre) et le calendrier (solstices, équinoxes et le jour à mi-temps entre les deux). Par la suite, beaucoup l'ont suivi dans ses déductions sur le lien astronomique. Un magnifique exemple est l'entrée sud de NewGrange, en ligne avec un menhir et un tumulus, et dont le couloir d'entrée est éclairé au premier rayon du solstice d'hiver. D'autres couloirs sont dans l'axe d'une ligne de ley. En Amérique latine Teotihuacan est un site archéologique du Mexique qui était un véritable ville, structurée par sa longue "allée des Morts" rectiligne qui la traverse sur 4 km environ selon un axe presque nord-sud, avec une déviation de 15° 50' vers l'est. Il s'y trouve de nombreuses pyramides à degrés, dont au nord la "pyramide de la Lune", et au milieu la "pyramide du Soleil". L'orientation correspond au lever du soleil du 13 aout. Dans son ouvrage Cycles of the Sun, Mysteries of the Moon: The Calendar in Mesoamerican Civilization (1987), le Dr. Vincent Malmström fait remarquer que cette date représente le commencement du monde dans la mythologie Maya. Plus au sud, en Bolivie, à proximité du lac Titicaca, se trouvent les ruines de la ville de Tawanaku. Elle comporte elle aussi des pyramides à degrés et d'autres monuments tels que la porte du soleil. Son orientation astronomique est précise. Toutefois, elle ne peut être comprise (selon Posnansky) que si elle se rapporte au ciel tel qu'il était en 15'000 avant J.C. D'autres éléments sont en faveur de cette date, par exemple l'existence de quais à une distance du lac actuel qu'il couvrait à l'époque. Teotihuacan au Mexique: l'allée des Morts et la pyramide du soleil. Merci à Wikipédia Tiwanaku en Bolivie Merci à Underground web world Motivations des constructeurs de sites mégalithiques Beaucoup de sites sacrés ont un lien direct avec l'astronomie. Pourquoi, dans quel but? Comment comprendre cette volonté de construire en rapport avec les astres? Plusieurs théories ont été avancées pour deviner les intentions des constructeurs, et certaines semblent largement acceptées par la communauté scientifique. Les sites seraient des sortes d'observatoires astronomiques dont l'intérêt serait de repérer des dates importantes de l'année. A partir de là, il y a deux types d'interprétations sur l'objet de cette importance: desobjectifs pratiques et des dévotions religieuses. Sur le plan pratique, les dates seraient repérées dans le but de planifier les récoltes et les travaux agricoles en vue de la survie de la population. Ces constructions gigantesques indiqueraient les solstices et les équinoxes comme une sorte de vaste calendrier en pierre. C'est par exemple l'avis de Zack en ce qui concerne Goloring, et de Schlosser pour Gosek. Mais fournir tous ces efforts pour seulement donner des repères de dates, cela semble insensé. En tout cas, ils démontrent effectivement que les constructeurs accordaient à leurs constructions une importance capitale. C'est pourquoi d'autres historiens ont imaginé que ces peuples étaient tellement soucieux d'honorer des dieux pour s'attirer leurs faveurs, ou célébrer des événements marquants, qu'ils ne comptaient ni leur temps ni leur efforts. Les monuments seraient alors des marques commémoratives d'un événement grandiose, des lieux de cultes solaires ou lunaires (à Carnac, selon Mortillet) ou servaient à prédire des éclipses (à Stonehenge, selon Hawkins). Mais toutes ces théories ne sont que spéculations sans preuves. D'autres explications sont possibles mais ne sont pas envisagées parce qu'elles impliqueraient d'accepter l'idée que ces peuples étaient des savants et techniciens plus avancés que nous sur certains aspects. Or on veut seulement les considérer comme des gens naïfs et incultes, bien qu'on n'en ait aucune preuve. Une explication bien plus simple et plus logique se rapporte au caractère énergétique des alignements (voir troisième partie et son annexe Vérité scientifique et croyances limitatives). Plans stellaires Les pyramides et leur relation à Orion le Nil et sa relation à la voie lactée selon Robert Bauval (Le Mystère du grand Sphinx) Le rapport d'un site avec les constellations peut prendre d'autres aspects. Dans certains cas, le complexe mégalithique est bâti selon le plan d'une constellation. John Foster Forbes (1889 - 1958), auteur avec Iris Campbell de Giants, Myths and Megaliths, est intrigué par des pierres situées sur le territoire britannique, qui sont gravées de cupules. Tandis que certains archéologues ne voient là que des récipients pour recueillir des liquides lors de rituels, voire même du sang, Forbes démontre que les cupules dessinent le plan de situation de l'ensemble du site et que ce plan représente une constellation. Dans le paysage même, le nom des collines et des monts reflète souvent un aspect du soleil, de la lune ou d'une étoile. En Égypte, selon Robert Bauval (Le mystère d'Orion), le Nil est par sa forme la reproduction terrestre de la voie lactée. On retrouve cette correspondance d'espaces géographiques avec la voie lactée dans la vallée de Tepoztlan au Mexique, la vallée de Elky au Chili, et dans le chemin de Saint-Jacques de Compostelle en Europe. Au Pérou, la rivière Vilcanota (ou Wilcamayu, Huilcamayo, Urubamba) dans la vallée sacrée de Cuzco était également considérée par les Incas comme la représentation de la voie lactée. Les espace rituels (huacas) le long de la vallée sont les reflets des constellations situées de part et d'autre de la voie lactée. Bauval a fait des relevés détaillés des pyramides de Guizeh et à proximité. Il a montré que leur disposition était identique à celle des étoiles d'Orion. L'un des conduits dans la Grande Pyramide, qui est supposé être une aération mais dont on ignore la fonction, pointe vers l'une des étoiles d'Orion. Toutefois, ce pointage n'est strictement réalisé que si on considère le ciel au moment de sa configuration en 10'500 av. J.C., comme à Tianahuaco. Bauval supposeque c'est l'époque de construction des pyramides, à l'encontre de l'avis des historiens qui maintiennent leur conviction de 4000 ans d'âge environ pour ces pyramides. Nous verrons que d'autres observations plaident en faveur de la supposition de Bauval. Roues zodiacales dans le paysage En 1929, Kathryn Maltwood crée un choc avec son livre A Guide to Glastonbury's Temple of the Stars dans lequel elle rapporte les dessins de vastes figures se révélant dans le paysage autour de Glastonbury en Angleterre. Ces figures sont soulignées par les courbes du paysage, les collines, les routes et les cours d'eau et ne sont visibles que sur une vue aérienne. Elles représentent les signes du zodiaque et chacune de ces figures est située à l'emplacement approprié correspondant de la roue zodiacale. Elles forment un cercle de plus de 15 km de diamètre. Les noms des villages situés dans un signe zodiacal sont souvent en corrélation avec ce signe. Par exemple, au Nord de Glastonbury, on trouve Aries Drive (route du Bélier) dans le signe du Bélier. Pour K. Maltwood, le zodiaque de Glastonbury peut également être mis en rapport avec la table ronde du roi Arthur, ses 12 chevaliers, Guenièvre et Merlin, car Glastonbury (situé dans le signe du verseau) est l'île d'Avalon mythique. Selon K. Maltwood, le paysage autour de Glastonbury est configuré selon un zodiaque. Vue aérienne. Merci à John Wadsworth (Kairos Astrology) La roue zodiacale inscrite dans la région de Toulouse, selon G.R. Doumayrou Cliquez pour agrandir En fait, Maltwood n'est pas la première à rapporter cette observation car cela avait été révélé par le Dr Dee aux alentours de 1580. Il avançait que le paysage avait été modelé par une population préhistorique. Les anthropologues estiment sa construction à au moins 3000 avant J.C., d'autres à 7000 av.J.C. Glastonbury n'est pas le seul cas de roue zodiacale imprimée dans le paysage. Jean Richer, en Grèce, a mis en évidence celle de Delphes. Il postule aussi que Milan (Italie) et Tolède (Espagne) sont des centres zodiacaux. G.R. Doumayrou (Géographie sidérale) a montré qu'il en existait une autour de Toulouse (France). Les noms de lieux, les blasons des villes ou des régions, sont symboliquement en rapport avec le secteur zodiacal dans lequel ils se trouvent. Selon lui, le nom Toulouse évoque de façon suggestive le grec Thòlos, qui désignait, dans les temps primitifs, la touffe végétale coiffant et liant le sommet des huttes rondes en branchages. Par la suite, le sens s'en est étendu à la coupole hémisphérique en pierres sèches, et enfin plus particulièrement à la voûte des fours et étuves. Lignes sacrées en Amérique L'Amérique est également riche en lignes de sites anciens, mais elles prennent d'autres formes, liées aux anciens amérindiens

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire