jeudi 26 décembre 2013

nouvelle approche théorique et conceptuelle de l’immunité,



Début septembre un article publié dans la prestigieuse revue « Nature Immunology » a fait grand bruit au sein de la communauté scientifique internationale (Voir Nature). Fait remarquable, cet article retentissant, intitulé "La vitesse du changement : pour une théorie discontinue de l'immunité "a été écrit conjointement par un philosophe, Thomas Pradeu, un physicien, Sébastien Jaeger et un biologiste, Eric Vivier.
S’appuyant sur les progrès récents dans la connaissance fondamentale du système immunitaire, cet article propose rien moins qu’une nouvelle approche théorique et conceptuelle de l’immunité, reposant notamment sur une nouvelle définition plus riche, qui est plus subtile que celle prévalant actuellement et repose essentiellement sur la distinction du « soi » et du « non soi ».
Depuis 70 ans en effet, la théorie dominante en la matière, formulée par Burnet (Prix Nobel de physiologie et de médecine en 1960), veut que notre système immunitaire défende l’organisme contre les différents types d’agression externe en distinguant, au niveau moléculaire, les éléments biologiques qui relèvent du soi (les cellules et tissus de l’organisme) et ceux qui relèvent du non-soi, comme par exemple les virus et les bactéries.
Pendant plusieurs décennies, ce modèle a globalement bien fonctionné et a permis d’effectuer de remarquables avancées dans la compréhension des différents niveaux d’organisation et le fonctionnement de notre système immunitaire. Mais au cours de ces dernières années, cette belle mécanique théorique s’est sérieusement grippée car les biologistes ont découvert qu’il n’est pas rare que le système immunitaire attaque violemment, sans raison apparente, des composants biologiques qui relèvent pourtant du soi et constituent notre organisme.
C’est notamment ce qui se produit dans un certain nombre de maladies auto-immunes graves, comme le diabète de type 1 ou encore la sclérose en plaques, des pathologies dans lesquelles un type particulier de globules blancs, les lymphocytes, se retourne, sans qu’on sache pourquoi, sur des cellules de l’organisme.
A contrario, certains éléments biologiques relevant du « non soi » ne sont non seulement pas attaqués par le système immunitaire mais parfaitement tolérés par ce dernier. On observe ce phénomène chez de nombreuses bactéries qui vivent dans notre organisme, par exemple notre flore intestinale, ou encore certaines cellules échangées au cours de la grossesse, entre l’organisme maternel et le fœtus et qui ne sont pas reconnues par notre système immunitaire comme relevant du non-soi.
En outre, depuis 2007, on sait que des cellules du système immunitaire ont la capacité d’échanger temporairement des fragments de leurs membranes avec d’autres cellules, même si ces dernières sont étrangères à l’organisme. Ce phénomène fascinant, baptisé trogocytose, confirme donc que l’identité et les frontières immunologiques sont beaucoup plus floues et complexes que prévues.
S’appuyant sur ces découvertes, les auteurs de cet article formulent une nouvelle hypothèse très intéressante pour mieux rendre compte de la complexité d’organisation et de réaction du système immunitaire. Ils soulignent en effet avec force que l’activation comme l’inhibition du système immunitaire semble être déclenchée non seulement sous l’effet de certaines molécules étrangères, comme l’explique le cadre classique mais également sous l’action d’une rupture temporelle, marquée par la brusque apparition de certains antigènes différents de ceux que notre système immunitaire a l’habitude de traiter.
Notre système immunitaire fonctionnerait donc simultanément sur deux modes de réponse, parfois complémentaires mais parfois antagonistes : d’une part, une réponse « qualitative », provoquée par un agent biologique reconnu comme étranger et d’autre part une réponse « quantitative » et temporelle, liée à une fluctuation brutale du « paysage » constitué par la composition des antigènes.
Cette théorie de la discontinuité, même si elle présente encore des faiblesses, a le grand mérite de mieux expliquer certains phénomènes observés par les scientifiques, par exemple le fait que notre système immunitaire soit parfois incapable de reconnaître et de détruire des cellules cancéreuses qui devraient pourtant être considérées comme « étrangères » par notre organisme.
Si elle est vérifiée sur le plan expérimental, cette nouvelle approche théorique pourrait éclairer d’une lumière nouvelle et très féconde les mécanismes fondamentaux qui permettent aux cancers ou aux maladies auto-immunes d’apparaître et de se développer en « leurrant » et en épuisant les défenses immunitaires.
Cette nouvelle théorie générale de l’immunité est d’autant plus intéressante que plusieurs découvertes majeures sont venues confirmer au cours de ces derniers mois que le temps était effectivement venu de repenser le rôle et l’organisation globale de notre système immunitaire
Il y a deux ans, en août 2011, une nouvelle thérapie innovante mise au point par David Porter et mobilisant les lymphocytes T contre les cellules cancéreuses a permis des succès spectaculaires dans le traitement de certaines formes de leucémie (Voir Scientific American).
Dans ce nouveau type de traitement, les lymphocytes T repèrent les cellules leucémiques grâce à une protéine (CD19) qui se trouve à leur surface. Le problème est que cette protéine est également présente sur d’autres cellules et tissus qui ne sont pas touchés par la maladie et qui risquent d'être éliminés par cette approche thérapeutique.
Plusieurs équipes américaines tentent donc d'améliorer cette reprogrammation du système immunitaire pour la rendre encore plus sélective et efficace, de manière à pouvoir combattre certains cancers à mauvais pronostics, comme le cancer du pancréas, des ovaires ou encore les myélomes multiples.
En mai 2013, à l'occasion du grand Congrès mondial de cancérologie Asco, à Chicago, le laboratoire Bristol-Myers Squibb a présenté une étude très intéressante concernant un anti-PD1 (Voir ASCO University).
En présence d'un cancer, notre système immunitaire mobilise un type particulier de globules blanc, les lymphocytes T, qui participent également à la lutte contre les infections. Le problème, c'est que ces lymphocytes T finissent par exprimer à leur surface une molécule appelée PD-1. Or, cette molécule interagit avec une autre molécule, la PD-L1, située à la surface des cellules cancéreuses, ce qui a pour effet de « désarmer » ces soldats du système immunitaire.
Il est donc capital de parvenir à bloquer cette désactivation des lymphocytes T en empêchant par exemple la rencontre de ces deux molécules. Pour parvenir à cet objectif, les chercheurs ont eu l’idée d'utiliser des anticorps contre PD-1 ou PD-L1. Cette nouvelle voie en immunothérapie est considérée comme très prometteuse et un autre anti-PDL1, baptisé MPDL3280A, développé par Genentech, a été testé sur 140 patients atteints de cancers avec métastases et a permis récemment d’entraîner une régression importante et durable de la tumeur chez 29 de ces patients atteints de différents types de cancer.
Alors que se tenait ce congrès de cancérologie, une autre équipe américaine de l’Université américaine de science et de la santé de l’Etat d’Oregon a fait une découverte fondamentale qui a été publiée dans la prestigieuse revue « Science »
Ces chercheurs ont en effet montré que le comportement spécifique des différents groupes de lymphocytes T n’était pas déterminé une fois pour toutes et pourrait être modifié (Voir Science). Ce travail a en effet montré qu’en modifiant un vecteur issu du cytomégalovirus, il était possible, contre toute attente, de "contraindre" les lymphocytes T à combattre ce type de virus.
Cette "rééducation" des lymphocytes pourrait ouvrir la voie à de nouveaux types de vaccins contre les rétrovirus et permet notamment d'envisager la mise au point de nouveaux vaccins qui seraient efficaces contre certains types de virus ayant déjoué jusqu’à présent toutes les formes de vaccins.
Autre découverte troublante : en juillet 2013, des chercheurs canadiens de l'Université McGill et de l'Université de Calgary, ont découvert le rôle ambigu du système immunitaire dans la lutte contre les cellules cancéreuses (Voir Canada).
Selon ces recherches, certains globules blancs, chargés de combattre les infections, pourraient également favoriser la propagation des cellules cancéreuses dans l'organisme et la formation de métastases. « Nous avons pu, pour la première fois, identifier un mécanisme nouveau de propagation du cancer et nous pensons que certains traitements existants, utilisés pour d'autres pathologies que le cancer, pourraient prévenir ce mécanisme de propagation du cancer ainsi que les métastases » précise le Professeur Lorenzo Ferri, qui dirige ces travaux.
En découvrant cette piste d'action complètement nouvelle qui permet la propagation des cellules cancéreuses, ces chercheurs ont ouvert une nouvelle voie thérapeutique particulièrement prometteuse dans la prévention et le traitement des métastases, l'un des défis majeurs de la cancérologie.
On sait en effet que le système immunitaire combat en temps normal avec une redoutable efficacité les cellules cancéreuses mais il arrive parfois, pour des raisons qui ne sont pas encore totalement comprises, que cet extraordinaire système de protection et de défense se laisse leurrer ou déborder par "l'ennemi" que représente le cancer, permettant à celui-ci de s'installer puis de se propager dans l'organisme.
Il y a quelques semaines, des recherches de l'Inserm, dirigées par Jérôme Galon, sont également venues éclaircir le rôle du système immunitaire dans la lutte contre le cancer. En recourant à de puissants moyens informatiques, les chercheurs ont étudié la cinétique spatio-temporelle de 28 types de cellules immunitaires présentes dans les tumeurs du côlon (Voir Cell).
Ces recherches très fondamentales montrent que certains types de lymphocytes, lorsqu'ils parviennent à s'organiser en réseaux suffisamment denses, acquièrent la capacité de bloquer la propagation du cancer. Comme le souligne Jérôme Galon, "Nous ne sommes pas loin de comprendre pourquoi la maladie évolue de manière très différente chez des patients présentant à l'origine exactement le même type de cancer. Si nous parvenons à remobiliser au bon moment et dans la bonne direction le système immunitaire de certains patients, nous pourrons bloquer leur cancer et empêcher son développement".
Enfin, il y a quelques jours, une équipe de recherche associant des scientifiques de l’Inserm et de l’Institut Pasteur a montré pour la première fois le rôle clé, en présence d’une infection de l’intestin, d’une molécule appelée ATP, comme signal déclencheur de la réaction inflammatoire dirigée contre l’agent pathogène (Voir Cell).
En utilisant le modèle de la bactérie Shigella flexneri, les scientifiques ont en outre montré comment cette dernière était capable de bloquer la libération d’ATP, pour échapper à la riposte du système immunitaire. La découverte de ce nouveau mécanisme de blocage pourrait également ouvrir un vaste champ thérapeutique contre de nombreuses maladies inflammatoires.
On voit donc à quel point, au cours de ces dernières années, le panorama de notre système immunitaire s’est considérablement enrichi et transformé. Les chercheurs ont notamment découvert le rôle fondamentalement ambigu des constituants clés de notre système immunitaire et également mis en lumière la capacité tout à fait surprenante de « reprogrammation » et de remobilisation de nos défenses immunitaires, y compris contre des ennemis redoutables, comme certains cancers graves.
L’accumulation de ces différentes découvertes et avancées est par ailleurs en train de profondément bouleverser la conception globale que nous avions de l’architecture du système immunitaire. Celui-ci ne peut plus être conçu seulement à partir du principe de distinction du soi et du non soi et semble posséder un degré d’auto organisation tout à fait étonnant, bien qu'encore mal connu, qui le conduit à mettre en œuvre « des stratégies » d’actions autonomes, en dehors de toute agression ou pathologie…
On voit enfin à quel point il est nécessaire de recourir à une approche transdisciplinaire, associant non seulement les médecins et biologistes mais également des mathématiciens et des philosophes pour saisir dans toute sa complexité multidimensionnelle cet objet de connaissance tout à fait fascinant que représente le système immunitaire.
Au-delà des progrès dans la connaissance des mécanismes fondamentaux du vivant, ces avancées expérimentales et théoriques sont également porteuses d’immenses espoirs thérapeutiques dans l’ensemble du champ médical et il est capital que notre Pays maintienne et développe son effort de recherche dans ce domaine porteur de révolutions scientifiques et thérapeutiques majeures.
René TRÉGOUËT
Sénateur Honoraire
Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat

L’Union européenne renonce à la traçabilité alimentaire…pour ne pas fâcher les États-Unis


L’atlantisme de l’Union européenne n’est plus à démontrer tant la classe politique est plus zélée à protéger les intérêts de Washington que ceux des citoyens européens dont ils sont (même s’ils ne s’en souviennent plus) les représentants.
Voilà une situation (avec l’espionnage de masse de la NSA, et sa position vis-à-vis de l’Ukraine) qui en dit long sur la mise en place d’un accord de libre échange entre les USA et l’Union européenne où l’avis des peuples d’Europe, qui pourrait se faire via un réferendum, est complètement évacué.
La Commission européenne a proposé mercredi d’interdire le clonage animal à but alimentaire dans l’Union européenne. Mais elle a renoncé à bannir la vente de viande ou de lait des descendants des animaux clonés pour ne pas indisposer ses partenaires commerciaux, notamment américains.
« Cela ne veut pas dire que nous n’en avons pas parlé pendant la réunion » de la Commission. « Nous avons discuté de toutes les possibilités, y compris de l’étiquetage de la viande de bovins descendants d’animaux clones, et jugé qu’il fallait procéder à une analyse approfondie », a annoncé le commissaire européen chargé de la Santé, Tonio Borg, au cours d’une conférence de presse.
Au sein de l’Union européenne, le clonage animal à but alimentaire ne se pratique qu’au Danemark. La viande de clones ne se mange pas en raison du prix très élevé de ces spécimens. Mais leurs embryons et semences sont commercialisés et exportés, et leurs descendants sont élevés en particulier aux Etats-Unis, en Argentine, au Brésil et en Uruguay.
L’UE importe chaque année entre 300 000 et 500 000 tonnes de viande bovine des États-Unis et d’Argentine, pays qui ont autorisé le clonage à des fins commerciales, mais n’ont aucun système de traçabilité.
La Commission, le Parlement européen et les gouvernements avaient échoué une première fois, en 2011, à s’entendre sur un encadrement, après trois ans de négociations infructueuses. Les Etats jugeaient exagérées les exigences de traçabilité des eurodéputés.
Le Parlement demandait une traçabilité très poussée pour informer les consommateurs de toute trace de viande issue de bête clonée, en remontant à plusieurs générations.
Cela aurait imposé aux États-Unis et à l’Argentine de mener des contrôles qu’ils ne veulent pas réaliser. L’Union européenne aurait été obligée de bloquer les importations, au risque d’une nouvelle guerre commerciale similaire à celle provoquée jadis par l’interdiction du boeuf aux hormones américain.
http://www.egaliteetreconciliation.fr/L-Union-europeenne-renonce-a-la-tracabilite-alimentaire-pour-ne-pas-facher-les-Etats-Unis-22131.html

La Fed a cent ans...


Si les marchés financiers plongent dès ce jour « dans la trêve des confiseurs » et avec elle, annoncentLes Échos, dans « son lot de jours fériés en bourse et son agenda allégé », lundi, la Fed fête son anniversaire. La Fed, cette institution dont lecolumnistRobert J. Samuelson dit dans leWashington Postqu’« elle a été chargée de prévenir les crises financières et de préserver la prospérité », avec un succès mitigé, ce qui est « frustrant » pour elle.USA Todayen dresse une chronologie très parlante.
Oui, elle a très exactement 100 ans ce lundi, la Réserve fédérale américaine – officiellement, le Federal Reserve System, avec ses diminutifs Federal Reserve ou simplement « Fed » – qui est, on le sait, la banque centrale des États-Unis. Car elle fut bien créée le 23 décembre 1913, par le Federal Reserve Act (voir le texte original) du Congrès, dit aussi Owen-Glass Act, au bas duquel le président Woodrow Wilson apposa sa signature suite aux réflexions engagées après plusieurs crises bancaires, dont la grande panique bancaire américaine de 1907.
Un site anniversaire
Alors ça se fête, malgré les restes de la débâcle de 2008 ! Ainsi la Fed a-t-elle lancé un site Internet, federalreservehistory.org, pour célébrer l’événement. Il est destiné, dit lapresse.ca, « à encourager une réflexion plus profonde sur le rôle de l’institution sur l’économie du pays ». Cet instrument, « qui se veut simple et didactique, comporte des chronologies, des photos et quelque 230 biographies ».
Une fonction de recherche permet aussi « de retrouver des citations dans les archives de l’institution. C’est l’occasion de découvrir par exemple la fortune qu’a connue la célèbre expression d’Alan Greenspan sur l’“exubérance irrationnelle” des marchés : on peut la retrouver dans plus de 200 discours, travaux et interviews produits et archivés par la Fed. »
Une exposition
Une mine d’informations, donc, qui complète l’exposition (jusqu’au 1er octobre 2014) du Museum of American Finance, à New York. Les agences de presse expliquent qu’« au XIXe siècle aux États-Unis, jusqu’à 700 banques émettaient leur propre monnaie, et il n’était pas rare que les clients d’une banque se ruent au guichet pour retirer leurs avoirs tous ensemble à la moindre inquiétude, provoquant des faillites en cascades ».
Deux tentatives de création d’une banque centrale n’avaient pas abouti, « l’une dès 1791 du temps de George Washington et dont Thomas Jefferson ne voulait pas. L’autre, enterrée en 1836 par le président Andrew Jackson, qui se méfiait d’une puissance financière centralisée. »
L’élasticité de la monnaie
Il aura donc fallu cette « sévère panique bancaire en 1907 » et « un effort national concerté pour résoudre des problèmes d’élasticité de la monnaie ». L’idée d’une banque des banques voit donc « le jour en novembre 1910 sur une île privée du nom de Jekyll Island, au cours d’une réunion secrète entre une poignée de banquiers influents et de dirigeants en Géorgie ».
Mais plusieurs ébauches de loi seront encore nécessaires, de même que « la persévérance d’un élu influent, [le démocrate] Carter Glass, et l’élection du président Wilson pour que le pays s’accorde en 1913 sur cette réforme fondamentale, alors que les États-Unis sont en passe de devenir la première économie mondiale ».
1907 versus 2008
Ben Bernanke, l’actuel président de la Fed qui va passer le témoin à une femme pour la première fois, Janet Yellen, futur 15e président de l’institution dès le 1er février 2014, aime à dresser un parallèle entre la crise financière de 1907 et celle de 2008 : « La crise que nous avons affrontée il y a cinq ans était par bien des points analogue aux paniques auxquelles les banques centrales ont fait face pendant des siècles », a-t-il rappelé à l’occasion d’une cérémonie commémorant le centenaire.
Parmi elles, la Grande Dépression des années 1930, mais aussi l’inflation des années 1980 où, « pour juguler une hausse des prix de 14 %, Paul Volcker poussa les taux jusqu’à 20 %, une politique efficace mais douloureuse et impopulaire ». Il en reste d’ailleurs un souvenir au cœur de l’exposition new-yorkaise, où l’on peut voir « une des nombreuses poutres en bois envoyées au patron de la Fed par des ouvriers du bâtiment désœuvrés à cause des prêts immobiliers prohibitifs »
Aujourd’hui, « si sa mission se limite en théorie à veiller à la stabilité des prix et au plein-emploi aux États-Unis », c’est, selon Le Monde du 17 décembre, « elle qui donne le tempo de l’économie mondiale comme de l’ensemble des marchés financiers. Et ce n’est pas près de changer… »
http://www.egaliteetreconciliation.fr/La-Fed-a-cent-ans-22196.html

Achetez de l’or et des maisons car les banques vont bientôt exploser


L’analyse ne fait que confirmer tout ce qui a été dit ici jusqu’à présent, on se rapproche du mur… Maintenant, à vous de faire vos choix avec les moyens dont vous disposez: soit vous vous préparez à un impact imminent (avec les moyens du bord au pire…), soit vous allez chercher de bonnes nouvelles à la télévision qui ne vous informe en rien de la situation réelle.Mais de doute manière, ce qui doit arriver finira par arriver!
Quand le prix de l’once d’or descendra en dessous de 1 150 dollars il va falloir acheter pour se protéger des la faillite inéluctable des banques cc/flickr/hto2008

L’œil du cyclone, c’est cet endroit bien connu dans la tourmente, un endroit de calme plat, un endroit où tout semble aller pour le mieux et en réalité… ce n’est qu’un moment, qu’une pause dans le passage du cyclone.

La situation économique que nous vivons correspond en tout point à la définition de l’œil du cyclone.
Encore une fois, rien n’a changé depuis 2007, début de la crise dite des subprimes. Beaucoup d’agitation, beaucoup de plans de relance, beaucoup d’argent dépensé, un nombre incalculable de sommets et de réunions de la dernière chance, des moyens colossaux mis en œuvre mais au bout du compte, rien ou presque n’a changé.
Alors ce soir, en ce jour de baisse de l’or relativement importante, je tenais à partager avec vous ma conviction la plus profonde sur la situation économique. Vous dire que vraisemblablement ce mouvement baissier va nous conduire sur le seuil des 1 000 dollars l’once, et que nous allons pouvoir nous renforcer à bon compte sur le métal jaune, car encore une fois, rien n’a changé. Avant de vous faire un petit exercice de prospective, je voulais partager avec vous une information chiffrée vraiment importante car tout le reste en découle logiquement.

Un accord merveilleux sur l’union bancaire

Avant de vous donner cette information chiffrée, petit retour sur l’événement insignifiant d’hier concernant l’accord sur l’union bancaire en Europe, obtenu de longue lutte et d’arrachée ! Un accord qui nous est vendu avec moult tambours et trompettes ! Un véritable concert de louanges où des mamamouchis incompétents et corrompus s’autocongratulent sous le regard bienveillant d’une presse complice relayant le message divin d’espoir sur la solidité des banques.
Alors retenez ceci. D’ici 10 ans (n’oubliez pas que le temps en Europe est une notion très spécifique permettant de bien saisir le principe de relativité cher à Einstein), nous aurons un fonds de garanti doté de 55 milliards d’euros… dans 10 ans ! 55 milliards seulement et pour l’Europe entière. Autant dire rien !
Maintenant, je reviens sur cet article du Monde dont je voulais vous parler avec les chiffres qu’il dévoile et qui sont parfaitement vrais. Ils sont vrais et terrifiants. Jugez plutôt.

Les produits dérivés dépassent leur niveau d’avant-crise

« L’étude publiée mardi 17 décembre par le cabinet d’analyse financière indépendante AlphaValue, intitulée « Quelles banques sont des Fukushima en puissance ? », montre que ce n’est pas près de changer. Celle-ci révèle en effet que la valeur notionnelle des dérivés (c’est-à-dire la valeur faciale qui apparaît sur les contrats de ces produits) dépasse désormais son niveau d’avant la crise des subprimes.
Au premier semestre 2013, elle s’élevait en effet à 693 000 milliards de dollars, contre 684 000 milliards au premier semestre 2008, selon les chiffres que le cabinet a tirés des rapports de la Banque des règlements internationaux (BRI). L’équivalent de dix fois le PIB mondial, contre trois fois le PIB mondial il y a quinze ans. »
« AlphaValue a également épluché les documents officiels des grandes banques européennes afin de déterminer quelles sont celles qui détiennent les montants notionnels de produits dérivés les plus élevés. »
Et voici le classement que je vous conseille d’imprimer et de mettre sur votre table de chevet. Ainsi, lorsque vous douterez de votre stratégie patrimoniale, et certains parmi vous risquent de connaître de fortes périodes de doutes dans les prochaines semaines, regardez quelques minutes seulement cette petite feuille de papier. Regardez-là et rappelez-vous que c’est précisément pour cette raison, et quoi que l’on vous dise, quoi que vous entendiez, quelles que soient les analyses fumantes et fumeuses que l’on vous livre.
1/ Deutsche Bank : 55 600 milliards
2/ BNP Paribas : 48 300 milliards
3/ Barclays : 47 900 milliards
8/ La Société générale : 19 200 milliards
9/ Le Crédit agricole : 16 800 milliards

Maintenant, effectuez par vous-même l’addition pour ces 3 banques françaises, puis comparez la somme totale… au PIB de la France qui est globalement de 2 000 milliards d’euros.
Si une seule banque française explose, c’est toute la finance mondiale qui explose, et notre PIB de 2 000 milliards n’est que roupie de sansonnet ! Dès lors ce sera game over. La fin. The End. Terminé. Fini. Envolé, tout ! Plus d’épargne, plus de monnaie, plus d’échange, rien… Une véritable fin du monde économique.
Le journal Le Monde fait remarquer très justement dans cet excellent article que « les régulateurs sont conscients du problème, et exigent notamment que les échanges de produits dérivés passent à l’avenir par des chambres de compensation – structures qui assurent le règlement-livraison des transactions et garantissent le respect des règles de transparence et de sécurité ».
Sauf que là encore, la puissance du lobby bancaire, l’imbrication et la force des banques rendent tous les États dépendants des banquiers. « La main qui donne est au-dessus de celle qui reçoit. » Et c’est une évidence. Là encore, il faudra au moins 10 ans avant de faire des avancées d’escargot et encore… D’ici là, le monde financier aura déjà explosé plusieurs fois.
Rien que pour BNP Paribas, plus de 48 000 milliards de produits dérivés. Nous ne sommes pas dans la finance. Nous ne sommes pas dans les concepts économiques. Nous sommes dans de la pure folie humaine, et cette folie nous emportera tous, en annihilant au passage nos épargnes, nos patrimoines, nos fortunes.

Le chien aboie, la caravane passe !

Laissez aboyer le chien, et que la caravane de l’or poursuive son chemin. Achetez, accumulez, vous pourrez passer à l’achat si l’or descend jusqu’à 1 150 dollars l’once. Soyez acheteur de tout ce que vous pouvez entre 1 150 et 1 000 dollars l’once. Idem pour l’argent métal. Faites une razzia, faites-vous plaisir pendant les fêtes et en janvier. Ce sont les soldes, profitez-en ! L’or et l’argent s’achètent. Cela ne se revend pas… éventuellement nos métaux peuvent être transmis à nos héritiers. Ils sont une assurance.

Profitez de ce moment dans l’œil du cyclone pour affiner vos préparatifs

Après tout, lorsque l’on voit cet article sur les pires prévisions économiques, (ici), on peut se poser quelques questions sur la capacité prédictives des « zexperts » et autres « zéconomistes », dont le rôle est plus de rassurer tout le monde en permanence que de cerner véritablement les risques. (À propos de prédictions économiques je vous réserve une petite surprise pour l’édition du 24 décembre qui, j’espère, vous plaira autant qu’elle vous amusera.)

Bref, préparez-vous ! Encore et toujours. Inlassablement.

1/ Une maison de campagne.
2/ Un PEBC (plan épargne boîtes de conserve) avec tout plein de toutes les choses qui vous seront utiles en cas de problème. Le concept de PEBC est évidemment une métaphore pour désigner tout ce dont vous auriez besoin en cas d’arrêt des flux. C’est donc beaucoup plus large que de simple totem de boîtes de raviolis mais je pense que vous l’aviez tous compris !
3/ De l’or pour stocker de la valeur. De l’argent comme monnaie d’échange. D’ailleurs, vous avez encore la possibilité de commander votre kit de survie en argent métal en allant sur le site d’auCOFFRE.
4/ Pour ceux qui en ont les moyens, terres agricoles ou forêts.

De façon générale, débancarisez au maximum (Vera carte pour les dépenses quotidiennes avec 100 % d’or physique derrière votre carte bleue…), achetez le maximum d’actifs tangibles, pensez pour ceux qui ont beaucoup d’épargne ou des schémas complexes type crédits in fine avec contrat d’assurance vie nanti à sortir très vite des montages car vous allez boire le bouillon en perdant votre épargne d’un côté et en devant votre crédit de l’autre !

Soyez dans le réel. Pas dans le virtuel.

Lorsqu’une banque, fut-elle française et fut-elle la BNP, est engagée à hauteur de 48 000 milliards de produits dérivés (montant notionnel), la messe est dite. En face, la BNP dispose de moins de 100 milliards d’euros de fonds propres. C’est l’ensemble du système financier mondial qui est en faillite virtuelle.
N’imaginez pas que l’on puisse trouver 700 000 milliards de dollars.
N’imaginez pas que les banques centrales puissent imprimer de tels montants sans déclencher une hyperinflation d’ampleur biblique.
N’imaginez pas qu’à la fin du film le super-héros d’Hollywood sauvera le monde de la destruction.
Alors saluez la baisse de l’or comme elle se doit ! L’or baisse, c’est une excellente nouvelle car nous allons pouvoir en acheter encore plus.
Remerciez chaque jour les bullion banks pour leur manipulation sur les cours, car si cela effraie les mains faibles, les spéculateurs, et ceux qui veulent gagner simplement de l’argent sur les métaux, alors cela est très bon pour nous. En baissant les prix, les acheteurs de long terme que nous sommes, les « goldeux » historiques comme nous, ceux qui souhaitent simplement se préparer, ceux que je nomme les prévoyants, se fichent pas mal du cours de l’or ou de celui de la boîte de raviolis. Car lorsque que nous regardons ce qu’il se passera, lorsque nous quitterons l’œil du cyclone, nous savons que nous aurons besoin de survivre à un cataclysme économique. Peut-être arrivera-t-il en 2014, ou pas… peu importe.
Lorsqu’une seule banque française détient pour plus de 48 000 milliards de produits dérivés, vous devez avoir la certitude que vous n’êtes pas à la fin de la crise… mais dans l’œil du cyclone, et ce calme peut être trompeur. Ne vous méprenez pas.
Restez à l’écoute.

Source: Economiematin.fr

Le Projet « Tycho » de Bill Gates et les Vaccins Vaudou



Gary Null, Ph. D & Richard Gale,

Des groupes de population et des études écologiques sont aujourd’hui devenues les normes pour déterminer l’efficacité d’un vaccin et servir de base à la croyance que c’est la vaccination qui a réduit (en toute sécurité) la propagation des maladies infectieuses et a sauvé des millions de vies.

Ce ne sont plus des normes de références scientifiques, mais des études de population qui constituent maintenant l’essentiel de l’arsenal clinique des défenseurs des vaccins pour discréditer un peu plus les arguments de la recherche biologique la plus factuelle qui sont en faveur des opposants aux vaccins.

Un article récent publié dans le numéro de Novembre 2013 du New England Journal of Medicine, « Les maladies contagieuses aux Etats-Unis de 1988 à nos jours », est en fait le premier d’une quantité d’autres futures études du genre destinées à convaincre les législateurs et le public que la vaccination devrait être rendue obligatoire pour assurer la santé de la nation. [1]

L’étude a été lancée à partir d’un nouveau projet à l’université de Pittsburg, le projet « Tycho »ainsi nommé d’après le célèbre astronome et mathématicien du 16ème siècle, Tycho Brahe et mentor de Johannes Kepler.

Financé par la Fondation Bill et Melinda Gates et le National Institute of Health, le projet est une énorme entreprise multi-niveaux destinée à enregistrer les données de mortalité de 56 maladies infectieuses entre 1888 et aujourd’hui en vue de créer de futures réserves de données et d’analyse et qui auraient comme objectif d’élaborer des stratégies politiques futures destinées à augmenter les taux de vaccination.
Les auteurs de l’article prétendent d’une manière extraordinaire que « 103 millions de cas de maladies infantiles (95% de celles qui auraient normalement dû avoir lieu) ont été évitées depuis 1924. Au cours de la seule dernière décennie, 26 millions de cas (99% des cas qui auraient dû se produire normalement) ont été évités grâce à la vaccination ».
Eternel valet obéissant aux diktats du CDC et de Big Pharma, le New York Times renchérit, en affirmant qu’il s’agit « d’un type d’analyses qui ne peut être réalisée que lorsque d’énormes ensembles de données sont rassemblées et exploitées » [2].
Si cette analyse est en accord avec les faits, elle pourrait être saluée comme l’une des réalisations les plus importantes destinées à soutenir l’action miraculeuse et les avantages des vaccins.

D’autre part, si l’analyse des chercheurs de l’université de Pittsburgh s’avérait scientifiquement peu fiable et éventuellement trompeuse à l’issue d’un examen empirique solide, alors cette étude relèverait en fait d’une escroquerie de propagande parmi les plus trompeuses qui aient été publiées au cours des dernières années dans la littérature médicale revue par les pairs.

Ce ne serait pas la première fois que le NEJM ne réussirait pas à assurer une revue par les pairs suffisamment diligente et satisfaisante avant publication. Dans le passé, ce prestigieux journal n’a pas hésité à publier des articles scientifiques hypocrites qui pourraient être considérés comme relevant du racket médical.

Ce qui est le plus important c’est d’examiner les données sur lesquelles les scientifiques de Pittsburgh se sont basés pour arriver à leurs conclusions.

Un examen du site relatif au projet « Tycho » comme à sa base de données révèle l’absence de l’information critique nécessaire pour pouvoir historiquement prendre position sur l’efficacité d’un vaccin, sans parler du nombre de décès qui auraient été évités. [3]

La seule réalisation du projet est l’accumulation d’une grande quantité de données (200 millions de clics de souris) ayant trait aux statistiques de mortalité, (comprenant le temps et le lieu) pour 56 maladies infectieuses sur une période de 125 ans.

Les données scientifiques relatives aux statistiques ayant spécifiquement trait à la vaccination de huit maladies contagieuses reprises dans l’article du NEJM sont inexistantes. Il n’existe donc aucune donnée concernant le nombre de personnes vaccinées pour aucune des maladies visées dans quelque année ou dans quelque lieu que ce soit. Il n’existe pas non plus de données concernant le nombre de décès relevés parmi les personnes non vaccinées. Il n’existe pas non plus de données concernant les décès provoqués par une maladie infectieuse qui aurait pu être provoquée par un agent infectieux du vaccin ou des données concernant une population pour laquelle le vaccin s’est montré inefficace et n’a pu assurer de protection. En fait, le projet ne contient absolument aucune information ayant trait aux données de vaccination !!

En outre, les données se basent sur l’hypothèse à priori qu’au cours de ces 125 ans, la cause des décès déclarés et dus aux maladies infectieuses est exacte. Il est cependant évident que pour cette période, les technologies permettant de confirmer le diagnostic d’infection comme cause probable de décès, soit n’existaient pas, soit n’étaient pas couramment appliquées.

Alors, comment les scientifiques de Pittsburgh tirent-ils leurs conclusions ? Pour comprendre leur modus operandi, le lecteur est prié de mettre de côté les principes les plus fondamentaux de la méthode scientifique et de la pensée critique. Faudrait-il retourner 500 ans en arrière et adopter une pensée irrationnelle qui aurait plus de traits communs aux croyances alchimiques et magiques qu’à la science moderne ?

En l’absence de ces données cruciales qui permettraient d’obtenir des estimations mêmes rudimentaires pour les vaccinés et les non vaccinés (relativement à telle ou telle année) en vue de pouvoir faire des calculs appropriés, la méthode adoptée par la présente étude peut paraître très simple. « Nous avons estimé le nombre de cas de polio, de rougeole, de rubéole, des oreillons, de l’hépatite A, de diphtérie et de coqueluche qui ont été évités par les vaccins », le document précisant d’ailleurs que : « en soustrayant le nombre de cas hebdomadaires après l’introduction des vaccins à partir d’une simulation du nombre hypothétique de cas qui se seraient produits (italiques des auteurs de l’article) en l’absence de la vaccination. »

La définition du dictionnaire de « nombre hypothétique » a trait à quelque chose qui ne s’est pas produit ou à un cas qui n’existe pas. En d’autres termes, il s’agit d’un nombre magique évoqué en s’appuyant sur des algorithmes mathématiques sans véritable correspondance à la réalité des taux d’infection concrets. En outre, le document indique qu’il s’appuie sur « une histoire quantitative », ce qui ne fait que traduire en chiffres simples le nombre de décès sans préciser ce que ces chiffres représentent effectivement (par exemple vaccinés comparés à des non vaccinés, marges d’erreurs pour des diagnostics erronés par rapport aux causes de décès, le nombre croissant de cas de personnes qui ont contracté les infections contre lesquelles elles ont été vaccinées, etc.)

Le fait que les taux de mortalité pour la plupart des huit maladies infectieuses « évitables » visées par l’enquête étaient déjà en déclin rapide avant l’introduction des vaccins est aussi catégoriquement ignoré. L’équipe de Pittsburgh ferme donc les yeux sur la diminution rapide du nombre de décès avant que n’apparaissent les vaccins spécifiques.

Le taux de mortalité dû à la rougeole est un excellent exemple. Avant que la vaccination n’apparaisse en 1963, les taux de décès avaient spontanément chuté de 98,6% pour la période au sujet de laquelle les enregistrements de décès ont été faits. Cette baisse constante a commencé à se stabiliser à moins de 1 pour 100.000 en 1944 et a progressivement diminué au cours des dernières années, mis à part un pic anormal en 1990, après que le vaccin contre la rougeole ait fait partie intégrante du calendrier vaccinal. En 1959, le taux était d’environ 1 pour un demi million et s’approchant de zéro avant l’apparition du vaccin en 1963 [4].

Comme l’étude ignore tout des raisons possibles de la baisse spontanée de 98,6% de la mortalité rougeoleuse avant 1963, il n’y a aucune raison de conclure que le vaccin contre la rougeole ait empêché quelque décès que ce soit. Compte tenu des nombreuses décennies de déclin avant que n’apparaisse le vaccin, et quelle que soit la cause de ce mouvement vers le bas, il est très probable que ce mouvement aurait continué pour rejoindre les taux actuels de mortalité par rougeole, sans qu’aucun vaccin ait jamais été mis au point.

A titre d’exemple, bien qu’on n’ait jamais mis au point un vaccin contre la scarlatine, cette maladie était, au Royaume Uni, l’une des maladies infectieuses parmi le plus mortelles avec un taux de mortalité de 160 pour 100.000 aux alentours de 1860 et ce taux est tombé à pratiquement zéro en 1940. De même, la coqueluche était déjà en rapide déclin avant que le vaccin ne soit largement utilisé à la fin des années 1940. [5]

Par rapport à ce qui est devenu une « agression normalisée » contre les parents qui retardent ou refusent la vaccination de leurs enfants, les auteurs de Pittsburgh veulent nous faire croire que les enfants non vaccinés sont responsables de l’augmentation récente des cas de coqueluche. Même en mettant de côté la liste des risques graves et meurtriers du vaccin contre la coqueluche, les données concernant son efficacité révèlent de plus en plus que ce vaccin constitue l’un des plus grands fiascos de la médecine. Les auteurs ne s’interrogent pas non plus sur la possibilité que le vaccin lui-même ait pu provoquer cette escalade.

Le Dr Ruiting Lan et ses collègues de l’Université de New South Wales ont identifié un nouveau génotype résistant du vaccin contre la coqueluche (ptxP3) qui a augmenté de façon spectaculaire. Il a été responsable d’environ 30% des cas de coqueluche avant l’épidémie de 2008, pour atteindre 84% des cas de coqueluche en Australie aujourd’hui. [6,7] Cette nouvelle souche plus meurtrière a, selon le CDC, été introduite aux Etats-Unis, et un nombre croissant de recherches tenteraient à montrer que les récentes épidémies de coqueluche pourraient être directement liées au vaccin. [8,9]

Cela seul pourrait expliquer l’augmentation des cas de coqueluche auxquels fait allusion l’article duNEJM et être une raison pour laquelle des enfants vaccinés attrapent aussi la maladie. Au lieu d’investir des millions de dollars dans des jeux informatiques qui jonglent avec des nombres magiques, la question la plus importante qui devrait préoccuper les scientifiques serait de déterminer si le vaccin Diphtérie-Tétanos-Coqueluche est effectivement responsable de l’émergence d’épidémies de coqueluche résistantes au vaccin.
Il y a pourtant encore des recherches plus accablantes sur le vaccin contre la coqueluche et ses échecs. En 2009, le CDC a pu déterminer que 99,94 % des enfants Américains avaient été vaccinés contre la coqueluche ; par conséquent, le seuil d’immunité de groupe avait été dépassé et selon cette théorie non prouvée, il ne devrait y avoir aucune transmission.

Une récente étude biologique de la FDA réalisée sur de jeunes babouins a montré que le vaccin contre la coqueluche, censé protéger contre l’infection du virus sauvage, n’empêchait en fait pas l’infection. L’étude a, au contraire, montré que les babouins vaccinés étaient malgré tout colonisés par la bactérie et pouvaient la transmettre à d’autres. [10] Si cette recherche s’avère exacte, elle démystifie et fait perdre toute crédibilité à la notion d’immunité de groupe.

L’article fait aussi référence à la grande épidémie de coqueluche de 2010, mais omet de mentionner que, selon une étude publiée dans le numéro de décembre 2012 du Journal of Pediatrics, « parmi les quelque 9.000 cas et plus qui se sont produits en Californie (le plus grand des états américains), 91% étaient complètement « vaccinés conformément aux recommandations nationales. » [11]

Lors de l’épidémie de coqueluche de 1986 au Kansas, 90% des cas confirmés avaient été vaccinés. Ce pourcentage élevé de flambées de coqueluche chez les enfants vaccinés a été habituel au cours des derniers pics de coqueluche dans différents endroits. - Et donc quels sont ceux qui mettent la société en danger ?

Le vaccin contre la coqueluche est un exemple parmi d’autres des « retours de flamme » possibles après la généralisation d’une vaccination qui augmentent ainsi de façon contre-productive l’incidence des infections, des hospitalisations et des décès. Cependant aucune de ces statistiques historiques et qualitatives ne sont prises en compte dans les calculs du projet « Tycho ».

L’article de l’université de Pittsburgh paru dans le NEJM semble bien relever d’une grandiose entreprise de désinformation. Les chercheurs ont soit manqué, soit ignoré les données les plus critiques comme les statistiques nécessaires pour arriver à des conclusions médicales valables sur les causes des décès attribuables à une maladie infectieuse virale et bactérienne.

Par conséquent, le rapport est davantage perçu comme une tentative archaïque et pseudo-scientifique visant à discréditer ceux qui critiquent la vaccination et à faire progresser les ambitions de Bill Gates à savoir rendre la vaccination légalement obligatoire, comme enlever aux parents et à quiconque la liberté de prendre leurs propres décisions en ce qui concerne leur santé ou celle de leurs enfants.

Partout où l’on retrouve des traces de financement de Bill Gates en rapport avec la vaccination, on peut être certain que c’est dans le but de faire avancer ses projets de faire vacciner chaque nourrisson et chaque enfant de la planète quels que soient les dangers des vaccins, qu’ils soient ou non efficaces comme le prétendent cependant le CDC et les fabricants de vaccins.

Finalement, la présentation du projet « Tycho » dans les articles du NEJM et du New York Timesdonnent à réfléchir. Pourquoi un projet visant à accroître les taux de vaccination, porterait-il le nom d’un astronome crédité pour avoir expliqué le fondement des lois de Kepler sur les mouvements planétaires ?

C’est en effet une excellente idée que celle de donner au Projet le nom d’un célèbre astronome danois du 16ème siècle. L’importance du nom de Tycho pour une initiative en matière de vaccins n’a en fait rien à voir avec l’observation du mouvement des corps célestes. Nous devons plutôt nous tourner vers le Tycho qui fut un célèbre alchimiste pour comprendre qui est le Saint Patron du Projet. C’est alors qu’il nous est possible de réaliser que l’alchimie de Tycho constitue en quelque sorte un reflet du soutien financier de Gates aux scientifiques qui en appellent aux statistiques magiques fallacieuses basées sur des algorithmes abstraits pour induire les médias et le public en erreur.

Une des plus grandes craintes des parents au sujet de la vaccination de leurs enfants concerne les nombreux produits chimiques et ingrédients toxiques des vaccins, comme leurs graves effets indésirables, potentiellement mortels.

Pendant de nombreuses décennies, la littérature scientifique a documenté une grande variété de troubles neurologiques et physiques attribués aux vaccins.

Beaucoup de ces réactions à long terme (troubles neurologiques, asthme, allergies, diabète de type 1, troubles gastro-intestinaux, etc.) sont maintenant observées dans des proportions épidémiques chez les enfants. Comme nous l’avons noté, les chercheurs de l’université de Pittsburgh ont, dans leur étude, complètement ignoré les questions relatives à l’efficacité et à la sécurité du vaccin. Leur méthodologie reste strictement restreinte au monde abstrait de mathématiques imaginaires, éloignée des sciences solides comme l’immunologie et la biologie moléculaire.

Leurs conclusions pour trouver une correspondance entre les taux de décès par maladies infectieuses et les mathématiques vaudou censés prouver le sauvetage de millions de vies grâce à une vaccination hypothétique, possèdent autant de crédibilité que les propres croyances de Tycho qui voyait une correspondance directe entre les planètes, certains métaux et les différents organes du corps.

C’est en 1901 et de nouveau en 2010 que le corps de Tycho fut exhumé pour expertise médicale. Les découvertes qui ont été faites pour trouver la cause du décès de Tycho ont fait apparaître une grave intoxication. Le crâne et les cavités nasales étaient verdâtres suite à une exposition excessive au cuivre. Des taux élevés de mercure furent aussi détectés qui provenaient vraisemblablement de ses nombreuses expériences alchimiques destinées à transformer le métal vulgaire en or et en argent. Le second but de la vie de ce savant était de trouver un remède universel pour guérir toutes les maladies. [12]

Bill Gates et l’université de Pittsburgh n’auraient pas pu trouver un personnage historique mieux approprié pour rendre hommage à leurs activités de surveillance (de plusieurs millions de dollars) et au projet d’exploration de données en vue de convaincre les législateurs de rendre la vaccination obligatoire pour tous les américains.

Il semble certain qu’à la suite de ses deux projets alchimiques, ce soit le propre orgueil de Tycho qui l’ait finalement tué. Tous les éléments qui ont poussé l’alchimiste dans ses audacieuses recherches et expériences semblent bien trouver une correspondance dans ce que nous voyons aujourd’hui par rapport aux dangers que représentent les vaccins avec leurs douzaines de produits chimiques toxiques, l’épidémie croissante des problèmes de santé, les troubles du développement chez les enfants qui, souvent, les condamnent à une vie de souffrance et à une mort prématurée.

Par conséquent, le fait d’avoir dédié à Tycho ce projet extraordinaire de recueil de données est peut-être la seule chose pour laquelle Gates et l’université ne se sont pas trompés.

Références

[1] Van Panhuis WG, Greenfenstette J, Jung SY, Chok NS, Cross A, Eng H, Lee BY, Zdorozhny V, Brown S, Cummings D, Burke DS. "Contagious Diseases in the United States from 1888 to the Present." New England Journal of Medicine November 28, 2013, 369; 22.

[2] Lohr S. "The Vaccination Effect: 100 Million Cases of Contagious Disease Prevented," New York Times. November 27, 2013
http://bits.blogs.nytimes.com/2013/11/27/the-vaccination-effect-100-million-cases-of-contagious-disease-prevented/?_r=0

[3] Project Tycho, University of Pittsburgh. http://www.tycho.pitt.edu

[4] Humphries, S, Bystrianyk R. Dissolving Illusions: Disease, Vaccines and the Forgotten History. Self-published. www.dissolvingillusions.com

[5] Humphries, S. Ibid.

[6] Lam, C., Octavia, S., Bahrame, Z., Sintchenko, V., Gilbert, G.L., & Lan, R. (2012) Selection and emergence of pertussis toxin promoter ptxP3 allele in the evolution of Bordetella Pertussis. Infection Genetics and Evolution. 12(2): 492-495; Octavia, S., Sintchenko, V., Gilbert, G.L., Lawrence, A.L., Keil, A.D., Hogg, G., & Lan, R. (2012) "Newly emerging clones of bordetella Pertussis carrying prn2 and ptxP3 alleles implicated in australian pertussis epidemic in 2008-2010". Journal of Infectious Diseases. 205(8): 1220-1224

[7] Norrie J. "Vaccine Resistant Whooping Cough Takes Epidemic to New Level," The Conversation, March 21, 2012

[8] "New Wooping Cough Strain in US Raises Questions" Fox News
http://www.foxnews.com/health/2013/02/07/new-whooping-cough-strain-in-us-raises-questions/

[9] Mooi FR, van Loo I, van Gent M, He Q, Bart MJ, Heuvelman KJ, de Greeff S, Diavatopoulos D, Teunis P, Nagelkerke N, and Mertsola J, "Bordetella pertussis Strains with Increased Toxin Production Associated with Pertussis Resurgence" Centers for Disease Control and Prevention.
http://wwwnc.cdc.gov/eid/article/15/8/08-1511_article.htm

[10] Mercola J. "FDA Pertussis Vaccine Study Shatters Illusions of Vaccine-Induced Immunity." Mercola.com December 10, 2013.

[11] California Pertussis Epidemic 2010, Journal of Pediatrics 2012 Dec; 161 (6): 1091http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22819634

[12] Tycho Brahe Biography. Alchemy and Alchemists. http://alchemy-and-alchemists.blogspot.com/2010/07/tycho-brahe-biography.html
Wikipedia http://en.wikipedia.org/wiki/Tycho_Brahe
http://www.initiativecitoyenne.be/article-le-projet-tycho-de-bill-gates-une-manoeuvre-de-plus-pour-legitimer-une-future-vaccination-obligat-121715452.html
Source: Greenmedinfo.com
Posté par rusty james à 17:08 - Vaccins - Permalien [#]
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Les 14 entraînements de l’Ordre de L’Inter-être Part 11


Onzième entraînement

Conscients du fait que notre environnement et notre société ont subi une grande violence et une grande injustice, nous nous engageons à ne pas avoir de moyens d’existence qui nuisent aux êtres vivants ou à la nature.
Nous ferons tout notre possible pour choisir des moyens d’existence qui servent à réaliser notre idéal de compréhension et de compassion. Conscients de la réalité mondiale de l’économie, de la politique et de la société, nous nous comporterons avec responsabilité en tant que consommateurs et citoyens. Nous n’investirons pas dans des sociétés privant les autres de leur chance de vie.

mercredi 25 décembre 2013

VIVE LA FRANCE!!



UN ARTISTE QUI A LE COURAGE DE DENONCER… MERCI MONSIEUR LANVIN. 

Quand on vit de la naissance à la mort avec de l’argent public, comme M. Hollande, Ayrault, Sapin et quelques millions d’autres, que l’on ne paie pas ou peu de cotisations sociales, qu’on bénéficie d’un système de retraite réservé à sa seule catégorie, d’un système de placement financier défiscalisé, et qu’on n’a jamais investi un euro dans une entreprise mais tout placé dans des résidences secondaires, on doit a minima avoir l’honnêteté de ne jamais prononcer le mot Égalité, ni d’exiger des autres fussent-ils devenus riches, plus de solidarité qu’on ne s’en impose à soi même. • 38 ministres et ministres délégués qui se goinfrent (le mot est faible) à nos frais, n’est-ce pas cela qui est VRAIMENT minable ? • Demander aux contribuables de payer plus d’impôts pour financer 4 personnes au service de la concubine de Hollande, n’est-ce pas minable ? • Duflot et Filippetti qui bradent des Légions d’Honneur à tous leurs copains, n’est-ce pas minable ? • Un premier ministre qui veut un nouvel aéroport plus grand, à sa gloire, alors que personne ne prend l’avion à Nantes grâce au TGV. • Des ministres sans aucune exemplarité dont certains ont été condamnés ou devraient l’être…, un gouvernement incompétent et non coordonné qui gesticule au gré du vent, n’est-ce pas minable ? • Insulter un homme qui a choisi de s’expatrier, alors que nous sommes censés être libres de nos mouvements dans ce pays, n’est-ce pas minable? sachant que Depardieu a rapporté à la France des centaines de millions d’euros, directement et indirectement ! de leçon du gouvernement et du PS, qui passent leur temps à nous culpabiliser mais ne veulent surtout pas réduire leur train de dépenses, alors qu’ils détruisent la France, ses emplois et ses valeurs ? N’est-ce pas minable ? • Un Premier ministre qui sort de son devoir de réserve et sans aucune dignité, insulte un citoyen illustre, talentueux et créateur d’emplois, n’est-ce pas minable ? • Que veut dire l’expression "la Citoyenneté française est un honneur" quand une personne veut acquérir la citoyenneté belge ? Que la citoyenneté belge est une honte ? A-t-on oublié les accords d’Helsinki qui permettent à toute personne de franchir les frontières ? A-t-on oublié le principe européen du droit de s’installer là où l’on veut en Europe ? A-t-on oublié l’existence de la citoyenneté européenne ? Le Gouvernement veut-il créer un incident diplomatique avec la Belgique ? • Comment la ministre de la Culture (ou plutôt de l’inculture) ose-t-elle faire un procès d’antipatriotisme à Depardieu, elle a oublié semble-t-il que pendant la campagne, elle parlait de la France "rassise et moisie", déclarant en même temps son amour aux immigrés à qui elle attribuait la libération et la construction de la France ! C’est sûr que côté patriotisme, elle en connaît un rayon ! • Comment osent-ils parler de patriotisme alors qu’ils ne rêvent que de brade la nationalité française en la donnant contre un bulletin de vote… • Ce "président" et ses "ministres" sont la honte de la France. Ce pays qu’ils sont en train de détruire est devenu la risée du monde entier. Bravo Depardieu, d’avoir quitté la France et d’avoir créé un débat sur la fiscalité confiscatoire dut à tous ceux qui vivent au crochet de l’État. Gérard LANVIN

Posté par Gaia

EN FRANCE, C'EST 2 POIDS, 2 MESURES


« La France ne peut être la France sans la grandeur » écrit le général De Gaulle dans ses Mémoires de Guerre. Il me semble donc, à l’aube de 2014, que la France n’est plus. Mais qu’est-elle donc devenue ? Elle est diverse. Elle est cette élite issue d’une communauté organisée particulière qui impose ses idées, ses intérêts, allant souvent à l’encontre des intérêts du petit peuple de France. Elle est ce jeune, plus ou moins aisé et «éduqué » suivant les préceptes de la « bienséance », qui se sent protestataire et marginal en regardant Le Petit Journal de Yann Barthès sur Canal Plus, et qui, comme tant d’autres, s’est vu affublé d’un déterminisme de détestation de la race française qu’il regarde de haut comme ignorante et raciste. Elle est cet arabe ou ce noir de banlieue, qui la « nique », la « baise » en écoutant du Booba ou du La Fouine, cette victime tantôt racaille à nettoyer au karcher, tantôt meurtrier islamiste. Elle est ce raciste, tout ignorant, qui vote le Front National de l’OAS et des nazis. Elle est aussi, et surtout, malgré l’image que lui assignent les médias et les livres d’histoire, un peuple de politiciens avérés, qui ont porté en eux l’exception mondiale dans les périodes les plus sombres comme les plus éclairées, toujours à la marge du conformisme internationale. Mais pourquoi la France n’est elle plus que l’ombre d’elle même ?La communauté sioniste.La communauté sioniste, contrairement à ce que laisseraient penser les médias et les institutions dites antiracistes, est une communauté essentiellement composée de juifs, mais n’est pas la communauté juive en son intégralité, et n’en représente qu’une parcelle. Elle est incarnée par le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions juives de France), par des Bernard-Henri Levy et des Alain Finkielkraut. Pourquoi cette communauté juive organisée, et non la communauté antillaise de France ? Car ce lobby, dans sa toute puissance, est à la tête de la politique, de l’économie, et des médias français (ce qui, en soi, n’est pas un problème), et promulgue des idées, « vérités incontestables », et des lois, qui vont à l’encontre des valeurs et des intérêts de la République (ce qui est le problème). Celles-ci tendent plutôt à conforter l’idéologie sioniste, et la politique d’Israël. Ce qui est énoncé ci-dessus se caractérise notamment par les déclarations d’Alain Finkielkraut envers la France, et qui n’ont en aucun cas été contesté, ou n’ont eu de mauvaises publicités dans les médias : « Ce pays mérite notre haine ». Mais aussi, nous pouvons témoigner du rôle décisif de Bernard-Henri Levy, un simple « philosophe », dans les bombardements français en Libye, tout en affirmant que tout cela est « bon pour Israël » (cf. 1-lien en bas d’article). Sans oublier ce diner « incontournable » pour les grands ténors de la politique française, le diner du CRIF, où les uns viennent rendre des comptes en parlant du « miracle » israélien, et les autres qui viennent donner leurs consignes (cf. 2-lien en bas d’article).
Ainsi, en France, le pouvoir est tenu par une élite qui sert ses intérêts et des intérêts étrangers, aux dépens de la France réelle dont les droits et libertés ne sont que des illusions. Une dictature de la toute puissance sioniste qui introduit un système de deux poids, deux mesures, où l’on permet l’avis islamophobe ostentatoire comme faisant gage de liberté d’expression, mais où l’on lynche les propos hostiles à une politique d’un Etat étranger, en l’occurrence Israël.Une éducation nationale (volontairement ?) lacunaire.Afin d’asseoir sa puissance à long terme, l’élite décrite ci-dessus se doit de conditionner les jeunes esprits à accepter leur sort de soumis au système d’annihilation de la grandeur et de l’exception française (symbolisée notamment par l’entrée de la France à l’OTAN). Pour cela, la communauté juive organisée, qui diverge totalement de la communauté juive du quotidien, se sert d’un épisode bien particulier de l’Histoire de France : la Seconde Guerre Mondiale. Alors que l’esclavage ne constitue pas un chapitre dans tout les cursus d’écolier, de collégien, et de lycéen, tout élève de l’éducation nationale française aura au moins abordé trois fois la seconde guerre mondiale, s’il termine ses études évidemment (cf. 3-lien en bas d’article). Bien qu’il soit incontestable que cette épisode appartienne au programme d’Histoire de l’éducation nationale, son enseignement semble néanmoins problématique. En effet, on présente bien souvent le français moyen comme un collaborateur, délateur et lâche, signant l’armistice au lieu de vaillamment se battre contre l’ennemi nazi. Néanmoins, lorsqu’on prend le régime de Vichy mené par le Maréchal Pétain, il est important d’avoir le sens de la nuance et de mentionner l’impossibilité pour Pétain, un ancien héros de guerre, de vaincre l’armée d’Hitler. Les américains ne souhaitaient pas intervenir, et il n’y avait que le Luxembourg et la Belgique qui séparait l’Allemagne de la France, et non la Manche. Ainsi, Pétain était face à un dilemme décisif : se battre, et voir la population massacrée et les terres rasées par les nazis, ou bien se rendre et sauver le plus d’âmes et de terrain possibles. N’importe quel chef d’Etat digne de ce nom, fidèle à sa patrie, aurait choisi la seconde solution dans une situation similaire. Certains diront qu’il y a eu une résistance féroce, et que c’était une troisième alternative que j’omets, mais est ce qu’il aurait été possible de résister de la manière entreprise par Jean Moulin si il n’avait pas régné en France un calme relatif ?
De plus, les livres d’histoire de l’éducation nationale ne mentionnent pas l’implication des juifs français dans la collaboration. C’est notamment l’UGIF, ancêtre du désormais tout-puissant CRIF, qui, en relation directe avec la Gestapo allemande, a aidé à l’élaboration des listes des personnes à déporter en France, sacrifiant les juifs étrangers réfugiés en France, aux profits des juifs français (cf. 4-lien en bas d’article + Des Juifs dans la collaboration De Maurice Rajsfus). Tout cela, bien que dictant une toute autre histoire de la France durant cette période, est « omis » par les éditions Gallimard.Le chantage à la shoah.Par ailleurs, en France, pays des droits de l’homme, la shoah reçoit un traitement spécial qui permet aux élites de poursuivre quiconque veuille contester les allégations officielles. C’est la loi Gayssot, qui sous un masque républicain interdit le négationnisme. Cette loi fait tout aussi preuve d’un deux poids deux mesures flagrant, puisque la Ligue de Défense Juive est une organisation violente et criminelle qui réfute l’existence même du peuple palestinien mais qui jouit de la protection policière et des locaux des ministères français (cf. 5 et 6 – Liens en bas d’article). De même, elle va à l’encontre des libertés individuelles, puisqu’elle empêche une interprétation de l’histoire qui, bien que douteuse, est une interprétation comme une autre. La liberté, c’est aussi le droit d’être con. De plus, sans réfuter l’indéniable horreur de l’holocauste subi par le peuple juif, la communauté organisée de France utilise ce passé douloureux afin de soumettre quiconque voudrait critiquer les actions du CRIF, ou la politique israélienne, faisant un lien direct avec l’antisémitisme. Rappelons l’humoriste Dieudonné, un activiste antiraciste, qui après un sketch représentant un colon israélien en 2003, s’est vu attaqué en justice par 22 procès (la plupart qu’il a gagné), et comparé à Jean-Marie Le Pen. Ils ont peut-être le même nez…Un bipartisme forcé. La France, bien que démocratique sur la forme, pêche aujourd’hui sur le fondement démocratique de sa République. Une démocratie ne peut être démocratie que si elle offre une réelle alternative au pouvoir en place. Alors qu’une trentaine d’années plus tôt, les partis devaient se faire une place en jouant des épaules, aujourd’hui un bipartisme est durablement implanté, et PS et UMP mène la danse politique. Entre eux, il n’y a pas réellement de grandes différences : fidèles à l’Union Européenne, fidèles à Israël, fidèles au système bancaire mondial, et bien sûr, tous deux présents au diner du CRIF et se serrant la main cordialement. La seule différence réside dans des mesures sociétales, comme le mariage pour tous, que l’on met de l’avant afin de distinguer PS d’UMP, puisque les fraudes et les allégeances sont communes aux deux partis.Des médias représentants de l’élite.Les médias français jouent un rôle important dans la propagande du pouvoir. En effet, si l’on analyse comme le fait Noam Chomsky (cf. Manufacturing Consent) les couvertures médiatiques pour deux évènements similaires, on remarque que le système de deux poids deux mesures est aussi bien infiltré dans les médias. Nous allons utiliser trois exemples, un relevant de politique étrangère, et deux de politique intérieure. Tout d’abord, voyons la couverture médiatique quant aux utilisations des armes chimiques. Lorsque Bachar Al Assad utilise des armes chimiques, la France, sous l’égide de Bernard Henri Levy est prête à bombarder tout ce qui bouge autour de Damas, tandis que lorsque Israël lâche du phosphore blanc sur Gaza, la politique française regarde ailleurs. De même, en ce qui concerne la politique intérieure, l’affaire d’Ilan Halimi, ce jeune juif assassiné par le gang des barbares a fait la une des journaux, et a suscité l’horreur de l’Elysée, faisant pression sur le procès afin que soient jugés justement les criminels, avec des peines exemplaires allant jusqu’à la perpétuité. Tandis que lorsque un père de famille arabe du nom de Saïd Bourarach est tabassé puis jeté dans un canal par un groupe d’individus affiliés à la Ligue de Défense Juive, l’événement est tout juste mentionné par les médias, et les agresseurs sont libérés au bout de six mois de détention. Nous pouvons ajouter à cela une comparaison entre la position médiatique quant aux caricatures du prophète Mahomet, et celle face au sketch du colon israélien de Dieudonné. D’un coté, la liberté d’expression est « inviolable », de l’autre, il faut éviter de heurter les sensibilités. (Cf. 7- lien en bas d’article)Et le citoyen dans tout ça ? Le français moyen se retrouve aujourd’hui victime d’une soumission tant implicite qu’explicite, qui joue de sa vie comme l’on joue aux dés. Il se retrouve perdu dans un labyrinthe de politiques le pénalisant, faisant de lui un otage lorsqu’il voyage en Afrique, un raciste lorsqu’il est dans son territoire, et un sale immigré lorsque ses parents ont un accent prononcé. Par exemple, en raison de l’hostilité israélienne envers l’Iran, il a été interdit à l’entreprise automobile Peugeot de continuer ses affaires au sein de la république islamique, bien que le marché iranien constituait le deuxième marché de la compagnie. Cela a directement conduit au déclin d’une des importantes entreprises françaises, et au licenciement de quelques centaines d’ouvriers français (cf. 8- lien en bas d’article). De plus, une fracture sociale se crée de plus en plus entre ces français de différentes cultures. Plutôt que de s’assimiler les uns les autres, c’est à dire appliquer un système de tolérance de l’autre, les français, avec une petite poussette dans le dos provenant de leurs hommes politiques, se laissent aller à la peur de leur prochain, à la méfiance, et à la stigmatisation systématique. Cette fracture sociale applique un « diviser pour régner » qui finit par bénéficier aux élites qui ont la main sur l’Hexagone.Conclusion. C’est donc une France qui n’est plus ce qu’elle était, persécutant les citoyens s’opposant à une toute puissante élite sioniste, et servant les intérêts d’ailleurs, qui s’est érigé. On le voit aussi avec le pseudo-scandale de la quenelle relayée par les médias comme un salut nazi inversé, alors qu’elle ne symbolise que l’insoumission du français, un bras d’honneur à ceux qui n’en n’ont pas.
A la fin de cet article, certains se questionneront, béats, de la raison pour laquelle je me permets d’écrire un tel article sur la France. A ceux-là, je reprendrais les mots d’Henri de Bornier pour leur répondre que « tout homme a deux pays, le sien et puis la France ». C’est donc cette France que je déplore, une France qui autrefois se levait parmi les grands de ce monde et criait sa politique, pour sa terre, pour son peuple. Cette France qui n’a d’autre identité que l’exception.
http://oueldenness.wordpress.com/2013/12/18/france-deux-poids-deux-mesures/

Syrie...Le mensonge continue


Le rapport de l’ONU sur les armes chimiques en Syrie expose les mensonges de Washington

(dernier : 25 décembre 10:30 par MaamuT Delagrotte)


La publication d’un rapport des inspecteurs des Nations unies sur les armes chimiques qui pointe plusieurs attaques au gaz sarin menées par les forces soi-disant « rebelles » expose encore plus les mensonges du gouvernement Obama sur la responsabilité du gouvernement syrien pour l’attaque à l’arme chimique du 21 août à Ghouta dans la banlieue de Damas.
Washington s’était emparé de cet incident comme d’un prétexte pour une campagne de bombardement déjà prévue et pour accentuer la pression en faveur d’un changement de régime sur le président syrien Bachar el-Assad.
La publication du rapport de l’ONU jeudi dernier fait suite à la publication par le journaliste d’investigation Seymour Hersh, lauréat du prix Pulitzer, d’un article détaillé dans la London Review of Books. Celui-ci révélait que le gouvernement Obama avait délibérément manipulé les renseignements dont il disposait pour affirmer à tort qu’il avait des preuves de la responsabilité du gouvernement syrien et de son armée dans l’attaque de Ghouta.
Hersh citait des responsables actuels et passés de l’armée américaine et des services de renseignement américains sur la falsification des informations concernant l’attaque du 21 août et sur le fait que le gouvernement Obama avait dissimulé l’existence de rapports des services de renseignement prévenant de ce que le Front Al-Nusra (affilié à Al-Qaïda) avait la capacité de fabriquer et d’utiliser comme arme du gaz neurotoxique sarin, le même qui a servi lors de l’attaque de Ghouta.
Le rapport de 82 pages rendu par l’ONU sur les armes chimiques s’appuie sur des enquêtes approfondies sur les lieux de plusieurs attaques où des allégations d’usage d’armes chimiques ont été faites soit par le gouvernement syrien, soit par les gouvernements américain, britannique et français. Les inspecteurs ont analysé le sol et d’autres prélèvements dans l’environnement, examinés des prélèvements de cheveux, d’urine, de tissus biologiques et sanguins pour y trouver des traces de composés chimiques, ils se sont entretenu avec des survivants, des témoins et du personnel médical, ils ont également étudié les obus qui auraient servi de vecteur au sarin dans chaque incident.
Ils sont arrivés à la conclusion qu’outre l’incident de Ghouta, il y a eu au moins quatre attaques « probables » au sarin. Dans trois de ces attaques, ce sont les soldats de l’armée syrienne qui ont été victimes du gaz mortel, et dans la quatrième, ce sont des civils. Aucune des attaques confirmées n’a visé les milices des combattants « rebelles ».
Deux des attaques maintenant confirmées ont eu lieu à quelques jours de celle de Ghouta. Le 24 août – trois jours après Ghouta et au moment où Obama préparait l’armée américaine pour une frappe et dénonçait le gouvernement syrien pour avoir « franchi une ligne rouge » – le gaz sarin a été déployé contre des soldats syriens à Jobar dans la banlieue de Damas. Ce que le rapport de l’ONU décrit comme « une attaque relativement petite » a été confirmé par des entretiens avec des survivants et des personnels de santé, ainsi que par des prélèvements sanguins positifs au sarin collectés par les autorités syriennes et authentifiés par les inspecteurs de l’ONU.
Sur cet incident, le rapport indique :
« Un groupe de soldats a reçu l’ordre de nettoyer certains bâtiments sous le contrôle des forces de l’opposition. Vers 11h00, l’intensité des tirs de l’opposition a baissé et les soldats avaient l’impression que l’autre camp se retirait. À près de 10 mètres de certains soldats, une bombe improvisée aurait éclaté avec un faible bruit, libérant un gaz qui sentait très mauvais. Un groupe de 10 soldats a été évacué dans des transports de troupes blindés vers le local médical de campagne avec des difficultés respiratoires et des symptômes étranges non-spécifiés. »
Un jour après cette attaque, le 25 août, du sarin a été utilisé « à faible échelle contre des soldats » dans la ville d’Ashrafiah Sahnay au Sud, au cours d’affrontements entre des « rebelles » et des troupes qui tenaient un poste de contrôle du gouvernement. Là aussi, l’ONU appuie ses conclusions sur des entretiens et des prélèvements sanguins effectués par le gouvernement syrien.
Les inspecteurs n’avaient pas pour tâche de déterminer qui était responsable des attaques au sarin qu’ils ont confirmées, et ce rapport est donc silencieux sur cette question. Ce rapport, néanmoins, est rédigé dans les termes les plus circonspects, se contentant de donner des conclusions scientifiques.
Cela ne fait qu’en rendre le contenu encore plus fort. La seule conclusion qui peut être tirée est que les milices « rebelles » soutenues par les États-Unis et dominées par les islamistes sont responsables de plusieurs crimes de guerre sous la forme des attaques chimiques contre les soldats syriens et les civils.
Celles-ci ont été menées pour tenter d’inverser le sort sur le champ de bataille et de déclencher une intervention américano-britannico-française du même genre que celle qui avait donné la victoire aux rebelles libyens, afin d’écraser le régime d’Assad et d’installer au pouvoir l’opposition soutenue par les impérialistes. Le gouvernement Obama a délibérément menti parce qu’il y voyait une occasion de supprimer un autre obstacle à sa domination impérialiste de cette région riche en pétrole et d’isoler l’Iran, en préparation d’une frappe éventuelle contre ce pays.
En fin de compte, Obama s’est retiré à cause des divergences tactiques aiguës au sein de son gouvernement, de l’élite militaire et des services de renseignements américains au sujet des implications qu’il y aurait à laisser le contrôle de la Syrie à des forces dominées par Al-Qaïda ; et à cause de l’opposition majoritaire dans la population américaine et mondiale à une guerre sans raison de plus au Moyen-Orient.
Washington a préféré organiser un changement de tactique, donnant son accord au plan russe pour la destruction des armes chimiques syriennes et à l’ouverture de négociations avec le gouvernement iranien. Un des motifs principaux de cette évolution était le désir de libérer les forces militaires américaines pour le « pivot » en Asie et une éventuelle guerre contre le rival montant de l’impérialisme américain sur la scène internationale, la Chine.
Les dernières révélations sur les mensonges du gouvernement Obama sur la Syrie exposent encore plus le rôle criminel joué par les États-Unis et les médias internationaux. Il y a dix ans, les élucubrations du gouvernement Bush sur les armes de destruction massive irakiennes étaient promues comme des informations sûres par les grands médias. En août et en septembre de cette année, les médias ont fait comme si la population mondiale était affectée d’amnésie collective, avec des « renseignements » bidons et des affirmations sans preuves de la part de la Maison Blanche, une nouvelle fois relayées par la presse et la télévision.
Maintenant que ce barrage de propagande a été complètement exposé, la couverture se poursuit. L’article de Seymour Hersh comme les conclusions de l’ONU sur les attaques chimiques en Syrie ont été soit minimisés soit complètement passés sous silence.
Les organisations de la pseudo-gauche dans le monde entier ont servi de complices dans ces efforts pour faire taire toute exposition de la propagande guerrière du gouvernement Obama. L’international Socialist Organisation américaine, mal nommée, le Nouveau Parti anticapitaliste en France, tout comme le Parti la Gauche (Die Linke) en Allemagne continuent à faire de l’agitation pour une intervention plus forte des États-Unis contre le régime syrien, en maintenant que les milices « rebelles » seraient à la pointe d’une « révolution » démocratique.
Depuis les préparatifs de guerre d’Obama en août jusqu’à aujourd’hui, ces organisations issues des classes moyennes et pro-impérialistes ont rejeté toute remise en question des allégations américaines selon lesquelles le gouvernement Assad était responsable de Ghouta. Maintenant elles évitent toute mention de Hersh et des révélations de l’ONU.
En opposition complète à cela, le World Socialist Web Site a immédiatement remis en question les affirmations faites sur Ghouta par le gouvernement Obama et ses alliés internationaux. Dans un article publié le lendemain de l’incident, le WSWS notait :
« Les accusations non-fondées selon lesquelles le régime syrien du président Bachar al-Assad a perpétré une attaque aux armes chimiques près de Damas et qui a tué un grand nombre de civils présentent toutes les caractéristiques d’une provocation montée de toutes pièces visant à déclencher une intervention occidentale. [...] Si l’on se demande à qui profite un tel crime, il est clair que ce n’est pas au régime d’Assad mais aux forces dirigées par les islamistes et qui combattent pour le renverser. Ces accusations de crimes de guerre perpétrés par le gouvernement syrien sont faites au moment où ces forces sont confrontées à une crise croissante et à une série de défaites militaires. »
Cette analyse, développée dans de nombreux articles et commentaires par la suite est entièrement confirmée. Le WSWS est la voix authentique du mouvement socialiste mondial et de la classe ouvrière internationale en opposition à la guerre impérialiste.

Source : wsws.org

Le gros mensonge de Nelson Mandela...


Par Bernard Lugan
Un communiqué du SACP (South African Communist Party) en date du 6 décembre 2013 nous apprend officiellement ce dont l’on se doutait, mais qui n’avait jamais été réellement établi, à savoir que le « camarade Nelson Mandela » était un haut dirigeant communiste puisqu’il « (…) ne faisait pas seulement partie du SACP, mais également de son Comité central ».
Pourquoi a-t-il toujours démenti, tant oralement que par écrit, avoir été membre du SACP ? Pourquoi donc a-t-il menti ?
Un retour en arrière s’impose. En 1960, quand Nelson Mandela fut nommé-coopté au Comité central du SACP, le monde était en pleine « guerre froide » et les soviétiques avaient décidé de menacer la route du Cap, vitale pour ce qui était alors l’ « Occident », en déstabilisant le pays qui en était le gardien, à savoir l’Afrique du Sud. Pour l’URSS, la lutte contre l’apartheid fut le moyen de populariser cette stratégie en lui donnant un « habillage » moral. La mission que le KGB confia alors à Nelson Mandela, fut de prendre le contrôle de l’ANC au profit du SACP en évinçant la vieille garde réformiste et non-violente qui le contrôlait, afin de lui faire adopter la lutte armée.
Aidé par Yossef Mashel Slovo, dit Joe Slovo, un officier supérieur du KGB, Nelson Mandela s’acquitta parfaitement de ces deux missions. Il réussit ainsi à imposer la création de l’Umkhonto we Sizwe, l’aile militaire et terroriste de l’ANC dont il fut le premier chef. Il transforma également l’ANC en une simple courroie de transmission du SACP. En 1989, sur les 30 membres de son comité directeur, quatre ou cinq revendiquaient ainsi officiellement leur appartenance au SACP cependant que plus d’une vingtaine étaient des membres clandestins du parti ayant reçu l’ordre de cacher leur appartenance afin de ne pas effaroucher les « compagnons de route » et les « idiots utiles ».
Le SACP a donc brisé un secret jusque là bien gardé et cela, au risque d’écorner le mythe Mandela. Pourquoi ?
La réponse est d’une grande simplicité : le SACP est politiquement en perdition car il est perçu par les Noirs comme un parti archaïque « blanc » et « indien ». Or, depuis 1994, la vie politique sud-africaine repose sur un partage du pouvoir, donc des postes et des prébendes, entre l’ANC, le syndicat Cosatu et le SACP. Il s’agit de l’Alliance tripartite. Cette rente de situation est aujourd’hui fortement contestée par de nouvelles forces politiques noires demandant que les « dépouilles opimes » étatiques soient repartagées à la lumière de la véritable représentativité des uns et des autres. Afin de tenter de conserver sa place au sein de l’Alliance tripartite, le SACP à bout de souffle a donc révélé que le « grand homme » était un de ses dirigeants…
Ce misérable calcul boutiquier aura du moins un grand avantage car il permettra peut-être d’ouvrir les yeux à ceux qui pleurent un Nelson Mandela pacificateur-rédempteur alors qu’il était en réalité un agent du KGB, une « taupe communiste » dans le vocabulaire de la « guerre froide »…
Je souhaite donc un bon réveil après l’hypnose à ceux qui ont cru voir en lui le messie d’une nouvelle religion universelle

source: http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-gros-mensonge-de-Mandela-22163.html