Al-Qaïda n'avait que la seconde place. Puis peu à peu, les rôles se sont inversés. Maintenant, à chaque affaire terroriste partout dans le monde, ils crient "Al-Qaïda, Al-Qaida!" Oussama est donc passé en seconde position. En effet pour déplacer les projecteurs d'Oussama, d'autres combattants de l'ombre, comme Abou Mossab AlZarqawi, furent mis en avant.
Avant le 11 septembre 2001, il était presque impossible de trouver la moindre mention d'Al-Qaïda dans les médias américains. Mais, immédiatement après les dramatiques attentats, tous les médias (internet et presse) commencèrent à parler de cette entité, jusque là pourtant presque inconnue, comme si leurs reporters la connaissaient et l'étudiaient depuis des années!
Un exemple classique de cette publicité fut le «rapport spécial» dans le Time du 12 Nov 2001, qui s'étala sur plus des deux tiers de la revue, et dont le titre retentissant était, "INSIDE THE AL-QUAÏDA - Bin Laden's Web of Terror". ("Le réseau terroriste de Ben Laden - Al Qaïda - de l'intérieur")
Le rapport était muet sur la manière dont Al-Qaida avait surmonté, sans aucune difficulté, tous les barrages des agences et des autorités de la sécurité nationale américaine et avait détourné quatre avions de ligne américains, en avait pulvérisé trois d'entre eux dans des buildings pourtant très en vue et en plein jour!
Il ne donnait non plus aucune explication sur comment le Time avait rassemblé autant d'informations sur Al Qaida si peu de temps après le 11/9.
Le rapport était muet sur plusieurs faits connus publiquement. Il occultait le fait que c'était la CIA qui avait choisi Oussama et l'avait introduit via l'agence du renseignement saoudien dans le Jihad Afghan antisoviétique.
Le rapport du Time était un bouquet de désinformation, de scénarii d'événements passés fabriqués et de menaces potentielles. Ce qu'il rapportait sur le 11/9, Ben Laden, Al Qaeda et la menace future pesant sur l'Ouest était exactement la même chose que ce que les gouvernements américain et britannique ainsi que leurs services du renseignement propageaient. Il était évident que la source du rapport du Time était la CIA.
Les principaux rapports sur Oussama/Al-Qaïda qui parurent à cette époque dans diverses autres publications contenaient la même substance - leur source était la même!
Une puissance impressionnante attribuée à Al-Qaïda.
Le «rapport spécial» déployait beaucoup d'efforts pour présenter Al-Qaïda comme un puissant, ingénieux, très organisé, idéologiquement fanatisé, réseau mondial anti-occident avec des tas de «cellules» centralisées mais autonomes opérationnellement. Il attribuait à Al-Qaïda d'énormes capacités, y compris l'utilisation d'armes chimiques, biologiques, et des armes nucléaires tactiques, et des technologies informatiques complexes telles que la stéganographie (du grec ''écrits cachés'). Cette technique permet aux messages d'être glissés dans de banales images et des fichiers musicaux impossibles à détecter à l'œil nu, vu que les insertions sont très petites.
Al-Qaïda devait être montré comme ayant tous les pouvoirs et toutes les ressources nécessaires pour commettre les actes les plus terribles au niveau mondial. Sinon, comment pouvait-il être une menace suffisamment redoutable au niveau mondial ou un assez digne adversaire pour combattre la superpuissance mondiale?
Le vrai problème est qu'Al-Qaïda peut effectivement être investi de l'énorme capacité présumée car elle est un organe du Mossad! Les vastes capacités attribuées à Al-Qaïda sont celles du Mossad, qui a des tentacules dans le monde entier et peut déployer des armes biologiques, chimiques et nucléaires. Les populations mondiales, d'autant plus les musulmanes, et parmi elles surtout les religieux, doivent comprendre cette réalité effrayante.
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