Legende: Sérieusement, c'est à cela que veut jouer l'Occident?
Les sponsors étrangers des Médias “libéraux” Russes
Par South
Front le 24 février 2017
L’hystérie
concernant « l’intervention » supposée d’origine Russe dans les élections
présidentielles
Américaines semblent être le reflet des techniques qui ont été utilisées contre
la Russie
avec peu ou pas de succès, dans le but d’intervenir dans ses processus
politiques.
Alors que la
campagne de propagande contre la Russie était destinée à forger l’impression
que les médias
de ce pays sont strictement contrôlés ; en réalité les journaux et les chaînes
de radio de
« l’opposition libérale » ont publié dans le passé des articles et des
reportages
qui par
nature, seraient impensables en Occident dit « libre ». Les articles controversés
des
dernières
années ont couvert des sujets tels que :
· Des affirmations selon lesquelles des unités de
l’Armée de terre Russe manœuvrant
dans le
Donbass avaient subi des centaines de pertes qui auraient été dissimulées par
le
gouvernement
Russe. Par comparaison, aucun organisme médiatique occidental n’a
jamais
publié de reportages affirmant que les militaires des Etats-Unis ou de l’OTAN
sont
engagés dans
des combats contrairement aux déclarations officielles des gouvernements.
· Soutenir le coup d’état de Maidan en Ukraine, qui n’a
pas seulement provoqué la
chute d’un
président démocratiquement élu, mais a également détruit le système politique
et
économique du pays. Au contraire, les médias Américains sont unanimes sur leur
critique de tout
gouvernement d’Amérique latine qui ne se soumettrait pas à Washington,
même si ses
politiques sont favorables à sa population, comme dans le cas de Cuba.
· Qualifier de manière répétée et constante la guerre
civile en Ukraine « d’invasion
Russe » ou «
d’agression Russe ». Encore une fois, aucune opération militaire de l’OTAN,
aussi
illégale soit-elle, ne sera jamais qualifiée dans la presse occidentale dite «
libre »,
d’acte
d’agression.
· Des articles et des éditoriaux affirmant que le
gouvernement Russe est directement
responsable
d’avoir descendu le vol commercial MH-17 de Malaysia Airlines, au-dessus de
Novorossia,
et qu’un tel acte était un crime contre l’humanité passible de poursuites à La
Haye. C’est
comme si les médias occidentaux ne cessaient constamment de publier des
articles
prétendant que le vol MH-370 de Malaysia Airlines qui a disparu au-dessus de
l’Océan
Indien, avait été abattu par la marine Américaine qui aurait ensuite dissimulé
cet
incident.
Des allégations selon lesquelles les opérations
Russes en soutien à la demande du
gouvernement
légitime Syrien, représentent aussi des crimes contre l’humanité, en
soutenant
les djihadistes.
Une « enquête » sur les attentats terroristes de 1999
qui ont coûté la vie à des
centaines de
citoyens Russes dans trois villes, qui a conclu que les explosions des
appartements
dans les immeubles avaient été provoquées par le FSB. C’est comme si
l’enquête du
New York Times sur les attentats terroristes du 11 septembre 2001 avait
conclu qu’il
s’agissait d’un complot de la CIA.
La
principale audience de ces organes médiatiques n’est pas le public Russe mais
plutôt
leurs
investisseurs et supporters occidentaux. Les sources de financement de la
Novaya
Gazeta
comprennent les Pays-Bas et la Fondation Soros. Le financement de la chaîne de
télévision
Dojd Optimistic Channel (fondée en 2010) est des plus opaques – ses
actionnaires
prétendent
qu’ils financent ce projet sur leurs propres fonds, lesquels doivent être
illimités
étant donné
que la chaîne n’a pas déclaré de profits depuis ses débuts. Ekho Moskvy perçoit
des
financements de la part du Conseil des gouverneurs de la Diffusion de la Voix
de
l’Amérique,
qui soutient également d’autres organes d’information. Ces derniers et d’autres
organes médiatiques
Russes figurent en bonne place dans le budget fédéral prévisionnel
proposé par
le Département d’Etat des Etats-Unis pour 2017. En outre, les journalistes
travaillant
pour ces organes ont reçu un large éventail de récompenses au titre du
journalisme
décernées par un bon nombre de gouvernements occidentaux et de soi-disant
organisations
non-gouvernementales contrôlées par l’Occident.
Un autre
exemple d’un organisme d’information par internet créé pour promouvoir le
projet
« pro-libéral
» est Meduza. Il a été financé par l’oligarque d’opposition Mikhaïl
Khodorkovsky
et de
soi-disant « investisseurs anonymes ». Malgré que Meduza soit enregistré et basé
en
Lettonie, il
se focalise sur un auditoire Russe et fait la promotion du projet mondialiste
en
Russie.
En plus des
organes qui font ouvertement la promotion de la propagande antirusse, il y a
toute une série
d’organes médiatiques dont la politique de l’information montre qu’ils
poursuivent
des buts politiques qui divergent à l’évidence des intérêts de la Russie en
tant
qu’état
souverain.
Entre-temps,
des journalistes d’investigation authentiques comme Julian Assange font l’objet
de
poursuites à motivation politique, et il y a des tentatives d’évincer des médias
de langue
anglaise établis
en Russie tels que RT (Russia Today) et Sputnik des marchés occidentaux
sous le prétexte
qu’ils « diffusent de la propagande ».
Cette
situation soulève également la question de savoir pourquoi le gouvernement
Russe se
montre si
tolérant envers des médias dépendant de sponsors étrangers. Une partie de la
réponse réside
dans les garanties sur la liberté d’expression et de la presse et inclues dans
la
Constitution Russe, bien que le soutien apporté à ces publications par
d’importantes
factions de
l’élite économique et politique joue également un rôle – la chaîne de radio
Ekho
Moskvy fait
partie de l’entreprise Media Holding de Gazprom, par exemple. Cependant, en
fin de
compte l’existence relativement sans entrave de ces médias est un reflet de la
confiance du gouvernement Russe dans
ses dispositifs politiques et son soutien populaire, en contraste saisissant
avec la réaction paniquée des « fausses nouvelles » suite à la défaited’Hillary
Clinton, qui a eu pour conséquence des appels généralisés à la limitation de la
liberté d’expression dans les pays occidentaux, étant donné que ce sont les «
mauvais » candidats qui gagnent les élections. Pourtant, c’est une situation
politique intolérable, un reliquat de l’époque des années 1990 de faiblesse
politique et économique de la Russie, lorsqu’elle apparaissait comme réduite aurôle
politique du fournisseur de matières premières de l’Occident. Toute véritable «
remise en place » des relations entre la Russie et l’Occident exigera que
l’Occident respecte l’inviolabilité des institutions et des dispositifs
politiques de la Russie, de la même manière que l’Occident exige le respect des
siens.
hp://www.veteranstoday.com/2017/02/24/russian-liberal-medias-foreign-sponsors/
Veteran’s Today - ©
Traduc%on Patrick T rev Isabelle
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