dimanche 17 janvier 2016

Quand le Sénat reconnaît l’absurdité des vaccins



Merci beaucoup à la personne qui nous a envoyé cet article du site officiel du Sénat, en rapport avec un travail parlementaire sur l’évaluation des politiques de santé, plus spécialement les vaccins et leurs enjeux. On y trouve deux passages exceptionnels, extraordinaires, inouïs dont les auteurs sont le président de l’office parlementaire lui-même Jean-Michel Dubernard et le docteur Fabien Wild.
Il appert de cette table ronde d’experts officiels que des millions de vaccinations sont pratiquées en France sans aucune preuve scientifique de leur efficacité, mais pire encore, que les médecins ne sont pas formés à l’université à cet acte médical important et remboursé grassement par la sécurité sociale. Et dire que certains nous traitent de complotistes…
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COMPTES RENDUS DE L’ OFFICE PARLEMENTAIRE D’ÉVALUATION DES POLITIQUES DE SANTÉ
Mercredi 6 juin 2007
– Présidence de M. Jean-Michel Dubernard, président –

Table ronde – « Les vaccins en France : quels enjeux pour l’industrie pharmaceutique et la recherche ?


L’Office parlementaire d’évaluation des politiques de santé a tenu une table ronde sur le thème « Les vaccins en France : quels enjeux pour l’industrie pharmaceutique et la recherche ? », à laquelle ont participé le docteur Fabian Wild, Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) Unité 404 Immunité et Vaccination, M. Fabrice Meillier, chargé de mission des affaires réglementaires du Leem (Les entreprises du médicament), MM. Hervé Raoul, directeur, François-Loïc Cosser, directeur d’unité, et Vincent Lotteau, chargé des aspects immunitaires et vaccinaux, à l’Inserm Laboratoire P4 Jean Mérieux, M. François Guillemin, directeur général de Lyonbiopôle, M. Bertrand Alexandre, directeur de la BU Vaccins de Glaxo Smith Kline (GSK) France, président du Comité vaccins du Leem, M. Alain Sabouraud, pharmacien responsable de Sanofi Pasteur et M. Eric Lecocq, directeur général France de Sanofi Pasteur MSD, et M. Vianney Moreau, directeur des opérations Novartis Vaccines.
Le président Jean-Michel Dubernard, député, a indiqué que cette première table ronde organisée par l’Opeps se tient dans le cadre de l’étude en cours sur la politique de vaccination en France dont les conclusions seront prochainement présentées par son rapporteur, le sénateur Paul Blanc.
Selon une estimation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), trois millions de vies sont sauvées chaque année dans le monde grâce à la vaccination, capable aujourd’hui de prévenir vingt-six maladies infectieuses et de combattre des affections qui restent endémiques dans certains pays en développement (rougeole, polio, tétanos ou coqueluche).
Le marché mondial des vaccins est en expansion : son chiffre d’affaires devrait s’élever à 20 milliards de dollars en 2012, contre 8,2 milliards en 2005 (dont 350 millions d’euros pour le marché français), soit une croissance annuelle prévisible de 13 % à 14 % en raison des réponses qu’il conviendra d’apporter à l’émergence de nouveaux virus (Sida, syndrome respiratoire aigu sévère [Sras], grippe aviaire…). Les laboratoires européens jouent un rôle essentiel dans la recherche et le développement et produisent 90 % des vaccins utilisés dans le monde, même si les vaccins ne représentent encore qu’1,5 % du chiffre d’affaires de l’industrie pharmaceutique.
Pour ces raisons, l’Opeps a choisi d’étudier l’avenir de ce secteur en France, dans un contexte où les lobbys « anti-vaccination » se font de plus en plus virulents.
M. Bertrand Alexandre, directeur de la BU de GSK France, a fait valoir que les industriels regroupés au sein du Leem s’efforcent de proposer des solutions, de développer de nouveaux vaccins et des outils permettant de les évaluer, mais aussi d’aider les autorités à définir les recommandations et à instaurer des mécanismes de financement.
L’accès au marché français est particulièrement compliqué du fait d’une procédure lourde et opaque et de délais plus longs que pour les autres produits de santé. Un dialogue plus constructif serait donc souhaitable entre les autorités de santé et les industriels, permettant à ces derniers de communiquer des informations complémentaires en cours d’instruction, de commenter l’avis avant sa publication et éventuellement de faire appel de la décision.
L’objectif est de permettre l’émission de recommandations dans un délai maximum d’un mois après l’autorisation de mise sur le marché (AMM). Il convient également d’améliorer la coordination entre les différentes instances, en particulier avec la commission de la transparence et le comité économique des produits de santé, sur la question du prix des vaccins.
L’objectif de ces mesures est de mieux valoriser le vaccin. Actuellement, cette valorisation est fonction du service médical rendu (SMR), fondé essentiellement sur des critères cliniques, alors que le vaccin a aussi un impact important sur le niveau sanitaire général de la population. L’arrivée d’un deuxième fournisseur, offrant une alternative à l’approvisionnement, est également un facteur qui doit être pris en compte. Les bénéfices ne sont donc pas toujours immédiats, d’autant que le vaccin a un coût non négligeable pour l’industrie.
Si la France souhaite garder une place de premier plan dans le secteur du vaccin, il convient de renforcer les efforts dans le domaine de la recherche, y compris par le biais de collaborations public-privé, et de faciliter les créations d’emplois industriels.
L’industrie pharmaceutique a besoin du soutien des autorités pour améliorer la couverture vaccinale. En effet, si 80 % des Français et 98 % des professionnels de santé déclarent avoir une opinion très positive de la vaccination, cela ne signifie pas pour autant qu’ils soient eux-mêmes vaccinés… Les médecins attendent notamment beaucoup des pouvoirs publics pour faire passer le message dans la population, rendue frileuse à l’égard des vaccins depuis les contestations opposées au vaccin contre l’hépatite B. De fait, ce sont aujourd’hui les laboratoires qui assurent la communication sur les calendriers vaccinaux, sans véritable aide du ministère de la santé, qui se contente de publier des informations sur son site Internet.
Le président Jean-Michel Dubernard, député, a souhaité savoir s’il existe une base de données sur les complications observées à la suite d’une vaccination.
M. Bertrand Alexandre a reconnu qu’il convient certes de s’interroger sur les résultats produits par un vaccin, mais aussi de connaître le taux de couverture de la population et de réfléchir aux évolutions souhaitables du calendrier vaccinal. Il faut savoir que la France présente une couverture vaccinale de 30 % seulement des nourrissons contre l’hépatite B, contre 90 % en Allemagne et en Italie, compte tenu des réticences de nombreux patients. La couverture n’est pas optimale non plus pour la rougeole, dont le virus continue pourtant à sévir.
M. Fabian Wild, directeur de l’Unité 404 immunité et vaccination de l’Inserm, a fait valoir que 90 % des enfants sont vaccinés contre la rougeole et que l’insuffisance de la couverture vaccinale est plutôt le fait des jeunes adultes, qui sont nés à une époque où la vaccination n’était pas aussi répandue. Le virus n’est pas endémique, mais importé, et on constate à chaque épidémie, tel est notamment le cas à Marseille, que les jeunes adultes sont pratiquement les seuls à être contaminés. En outre, un travail préparatoire à une recommandation en vue de l’éradication de la rougeole a démontré que les personnes travaillant à l’hôpital ne sont pas suffisamment vaccinées.
Plus généralement, il semble que les professionnels de santé ne sont pas convaincus de la nécessité du vaccin.
M. Nicolas About, sénateur, vice-président, a dénoncé l’inaction du Gouvernement dans ce domaine. Il a rappelé qu’il avait pris l’initiative d’un amendement imposant au personnel de santé d’être vacciné contre la grippe, dûment voté par le Parlement, mais que le Gouvernement, soucieux de ne pas se fâcher avec les professionnels de santé, avait ensuite publié un décret suspendant l’application de cette obligation.
M. Fabian Wild a considéré que la réticence des professionnels de santé s’explique par le fait qu’aucun cours relatif à la vaccination n’est dispensé dans les facultés de médecine françaises.
M. Nicolas About, sénateur, vice-président, en a convenu, ajoutant que les médecins sont également déstabilisés par des modes de vaccination rendus sans cesse plus complexes.
M. Fabian Wild a pointé du doigt le problème de la concurrence entre l’industrie et le ministère de la santé pour déterminer l’intérêt d’un vaccin et décider des pistes de recherche, en fonction de critères qui peuvent être économiques ou sanitaires.
M. Hervé Raoul, directeur du laboratoire P4 Jean Mérieux de l’Inserm, a indiqué que le laboratoire P4 Jean Mérieux travaille sur des virus qui touchent peu les pays occidentaux, comme le Sras ou la grippe aviaire, même si les recherches tendent à se concentrer sur des vaccins directement utiles à la France. Le critère économique devient en effet un élément essentiel : le conseil scientifique du laboratoire P4 à Lyon s’interroge ainsi sur la pertinence d’une recherche sur des virus comme Ebola ou Marburg, qui touchent quelques centaines de personnes sur le continent africain.
M. François Guillemin, directeur général de Lyonbiopôle, a rappelé qu’un vaccin destiné à l’homme coûte plusieurs centaines de millions d’euros, ce qui oblige les entreprises à effectuer des choix stratégiques.
M. Bertrand Alexandre a fait valoir que l’industrie pharmaceutique développe à la fois des vaccins pour protéger la population des pays en voie de développement, par exemple contre la malaria ou le rota virus, et des produits à fort potentiel économique qui concernent davantage les pays développés.
Le président Jean-Michel Dubernard, député, a estimé cette différenciation peu pertinente, rappelant que des décès liés à des maladies de pays en voie de développement se sont produites dans des pays occidentaux.
M. Hervé Raoul a fait observer que les décès dont ont été victimes des professionnels de santé dans ces circonstances ont été qualifiés « d’accidents du travail », ce qui explique que ces cas n’aient pas été suivis de développements prophylactiques. La France aura en revanche besoin, dans les années à venir, d’infrastructures de haute sécurité afin de développer des vaccins contre un certain nombre de pathogènes, ce qui nécessite de maintenir les capacités de recherche fondamentale et de recherche-développement. L’exemple de la grippe aviaire, qui peut aujourd’hui être maîtrisée par des mesures dans le domaine agricole, montre que l’apparition de cas de transmission interhumaine obligera les autorités à développer des programmes de recherche.
M. Alain Sabouraud, pharmacien responsable de Sanofi Pasteur, a fait valoir que, pour être efficace, une entreprise doit se focaliser sur un certain nombre de projets qui produisent à la fois un bénéfice en termes de santé publique et un retour sur investissement, même si la recherche sur des vaccins plus hypothétiques ne doit pas être délaissée. Ainsi, le laboratoire Sanofi Pasteur a abouti, au moment de la crise du Sras, à des produits de phase 1, mais ce sont les États-Unis qui ont financé in fine le développement du vaccin, aucun partenariat européen n’ayant été proposé. Le développement de vaccins a priori moins rentables nécessite donc une aide des pouvoirs publics.
Le président Jean-Michel Dubernard, député, a rappelé que la table ronde porte sur trois thèmes : la recherche, qu’elle soit industrielle ou au sein des institutions de recherche, l’innovation et les retombées des vaccins et, enfin, les relations avec les pouvoirs publics en France, mais aussi en Europe et dans le monde.
M. Nicolas About, sénateur, vice-président, a souhaité que ces questions soient traitées en prenant en compte les atouts et les insuffisances français en la matière.
M. François Guillemin a regretté que le débat porte sur les seuls vaccins prophylactiques, que l’on administre avant une maladie pour la prévenir, et que soient exclues les problématiques relatives aux produits biopharmaceutiques comme les anticorps monoclonaux, secteur d’activité qui se développe au moins aussi rapidement et dont les contraintes réglementaires et industrielles sont pourtant largement similaires.
M. Eric Lecocq, directeur général France de Sanofi Pasteur MSD, a indiqué que Sanofi Pasteur MSD concentre sa recherche sur la prévention des nouvelles maladies (dengue, paludisme, Sida), pour lesquelles des vaccins seront développés dans les dix années à venir. Il s’agit également d’améliorer les programmes existants, notamment en fabriquant des quadrivalents et des hexavalents, pour améliorer le taux d’acceptation des parents pour la vaccination de leurs enfants. Or, il s’agit d’un domaine où les efforts des industriels ne sont pas suffisamment reconnus. Enfin, la recherche porte sur des domaines nouveaux, comme le risque de grippe aviaire ou de chikungunya, qui nécessitent des partenariats spécifiques aux niveaux national, européen ou mondial.
Le président Jean-Michel Dubernard, député, a souhaité savoir si les relations entre les industriels et la recherche institutionnelle française ou internationale sont satisfaisantes.
M. Hervé Raoul a rappelé que l’Inserm est un institut public qui n’est pas seulement à la disposition de la recherche académique. Ainsi, les industriels qui le souhaitent peuvent utiliser ses compétences.
M. François-Loïc Cosser, directeur d’unité à l’Inserm laboratoire P4 Jean Mérieux, a précisé que plusieurs laboratoires de l’Inserm font de la recherche pré-fondamentale et étudient des virus au niveau moléculaire, cellulaire et physiopathologique afin de définir des stratégies thérapeutiques. Ainsi, le laboratoire P4 travaille sur Ebola, Lhassa, la grippe aviaire ou sur des virus chroniques comme le HIV et le virus de l’hépatite C, pour lesquels il n’existe pas encore de vaccins et qui concernent plusieurs centaines de millions de patients dans le monde, ou encore sur des virus latents ou liés à des cancers.

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